Le président de la République a déclaré en conseil des Ministres « Je n’avais pas compris que la politique étrangère de la France était définie au Parlement » à propos de la proposition de résolution de LR réclamant la fin de l’accord de 1968 qui facilite (entre autres) la venue des Algériens en France.
« Je n’avais pas compris…. » c’est bien le problème. La France est dirigée par un homme qui n’a toujours pas compris ce qu’est la démocratie, qui n’a pas compris ce qu’est le Peuple, qui ne veut pas comprendre les Français, qui ne peut pas comprendre l’Histoire de la France. Il est malheureusement cohérent : pour lui, il n’y a pas qu’une seule Histoire de France, la culture française n’existe pas et les masses populaires sont édentées, en partie illettrées ou alcooliques, essentiellement réfractaires : alors les représentants que ces masses envoient au Parlement ne sauraient être pris en compte. Depuis 2017, l’Assemblée Nationale ne sert qu’à une seule chose : approuver les décisions présidentielles, ce que les moutons mous de la macronie se sont empressés de faire en rejetant le projet de remise en cause du fameux traité et en ignorant la grande majorité de Français qui attendent un changement radical de la politique migratoire.
Le Président accompagne son propos par une mise en garde contre toute démagogie ! Il parle probablement de celle qui consiste à ne surtout pas froisser la susceptibilité de ceux qui considèrent que la France doit payer, éternellement, une dette imaginaire née de la colonisation, celle-là même qui a permis aux Algériens de se civiliser. Pourquoi ne pas demander à l’Italie de payer pour avoir colonisé la Gaule, pendant qu’on y est !
Contrairement à ce que l’on pense parfois, il ne choisit pas ses ministres par hasard : il les puise dans le vivier des gens sans scrupule ni conviction, avec une prédilection pour ceux qui ont tourné leur veste en une fraction de seconde pour un plat de lentilles et des paillettes (Le Maire, Darmanin) car il lui faut des pantins malléables dont la langue maternelle est la langue de bois.
Darmanin, auquel on ne fera pas l’honneur ici de rappeler ses propos insultants à l’encontre d’Emmanuel Macron jusqu’à l’élection de celui-ci, n’a, lui non plus, rien compris au désespoir des Français, à leur détresse. Oser proposer à la représentation nationale un texte définissant la politique de la France et engageant durablement celle-ci sur la question de l’immigration, en refusant de toucher au traité franco-algérien de 1968 et en prévoyant la régularisation des immigrés illégaux jusqu’en 2028 (!), c’est-à-dire y compris pour pour ceux qui ne sont pas encore sur notre territoire, est non seulement scandaleux, mais aussi et surtout insultant.
A moins que ce soit volontaire – le pire n’étant pas impossible – nos dirigeants n’ont « pas compris » qu’ils menaient notre pays tout droit vers le chaos.
Le choix du citoyen français est donc simple : être macroniste ou démagogue. Elle est pas belle la vie ?
O.T.