La vidéo de l’agression d’une grand-mère et de sa petite fille à Bordeaux a fait le tour des réseaux sociaux et de quelques médias.
C’est malheureusement une agression parmi tant d’autres qui ne sont pas filmées.
La lecture des pages « faits divers » ne permet de révéler que la partie émergée de l’iceberg, tant la situation sécuritaire en France est catastrophique.
Les statistiques de la délinquance en attestent.
La violence ne se limite pas aux grandes villes.
D’après des chiffres publiés par Le Figaro, des petites villes de moins de 20 000 habitants constatent une hausse de 38% des violences sur la voie publique.
« Mais que fait la police » ? Elle fait son travail, elle arrête des délinquants, souvent multirécidivistes, lesquels sont relâchés car la politique pénale est faible par idéologie gauchisante et par manque de moyens.
Il faudrait une politique pénale à la hauteur.
Le principe de Pareto l’explique bien, agir sur 20 % de causes permet de résoudre 80 % du problème.
Il faut se focaliser sur les multirécidivistes qui créent une grande partie du problème.
Comment solutionner le problème ?
Chaque pays a ses spécificités et ses solutions mais l’exemple le plus marquant de réussite de lutte contre la délinquance est celui de New York avec la politique de tolérance zéro de Rudy Giuliani.
Après avoir été procureur du District sud de New York, il a été maire de New York de 1994 à 2001.
Se balader dans les rues étaient dangereux jusqu’à son arrivée à la mairie et l’efficacité de sa politique de tolérance zéro : « Si la vitre brisée d’un immeuble n’est pas réparée, toutes les autres fenêtres seront bientôt cassées. […] Une fenêtre non réparée envoie le signal que personne n’a rien à faire de la situation et que casser plus de fenêtres ne coûte rien ».
Entre 1993 et 1998, le nombre de meurtres par an a été divisé par plus de trois alors que le taux de délinquance ordinaire s’effondrait.
Mais avant toute chose, il faudrait une prise de décision au sommet de l’Etat car laisser pourrir la situation par pur cynisme électoral afin de faire monter Marine Le Pen et la battre lors de l’élection selon la formule c’est moi ou le chaos fait que c’est déjà le chaos pour la France entière.
Donald Duck
