François Dernier

Saint Malachie (Malachie d’Armagh (1094-1148)) évêque d’Irlande, avait vu juste : Benoît XVI a probablement été le dernier vrai pape, en tout cas au sens de guide suprême de l’Eglise catholique. D’après sa célèbre prophétie, le dernier serait Pierre le Romain qui correspondrait à François. Après ce dernier pape, ce sera le chaos. Sur ce point, ça a l’air bien parti…

On ignorait que les jésuites étaient dispensés de lire la Bible. S’il l’avait fait, Jorge Mario Bergoglio, alias François, aurait lu qu’il fallait « rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » (Evangiles de Marc 12,17, Matthieu 22,21 et Luc 20,25), autrement dit qu’il faut laisser à Dieu ce qui relève du spirituel et à César, ou à tout autre politique, ce qui relève des affaires terrestres. Depuis qu’il est élu, François ne s’occupe que de politique, laissant la spiritualité à ceux qui en souffrent et en meurent, un peu partout et tout particulièrement en Orient, en Arménie et en France.

La souffrance des chrétiens décapités n’est à ses yeux qu’exagération et caprice de nanti. Son truc à lui c’est le migrant, d’origine approximative mais de destination assurée. Peu importe qu’il n’ait jamais été en danger ou miséreux dans son pays, pourvu qu’il migre, en ayant, de préférence, laissé femmes et enfants au pays.

Peu chaut au pape que la pauvreté du migrant avec smartphone s’ajoute à la pauvreté de l’autochtone. C’est sa faute après tout, à l’italien de Lampedusa ; il n’avait qu’à pas adopter la religion de l’amour, de l’accueil et du pardon. La migration oui, la contraception, non!

Si l’on en croit le Saint Homme, l’assimilation est le mal absolu contrairement à l’intégration qui serait, elle, la seule voie vers le salut. Pour lui, le respect de la différence prime sur la nécessité de cohésion et d’unité. Grand amateur de football, il nous explique que dans une même équipe, les joueurs peuvent porter des maillots de couleurs différentes et tirer, chacun, dans un but différent, selon ses envies. C’est sans doute pour ça que les Gardes suisses sont tous…suisses !

Ce pape argentin s’inscrit dans la ligne bruxello-mondialiste visant à nier l’Histoire, la légitimité de l’enracinement et de la filiation, la nécessité de la cohésion indispensable à la survie de la communauté. 

Il faut se rendre à l’évidence, le christianisme franciscain porte en lui les germes de sa propre destruction et en toute logique celle de la civilisation qu’il a fait naître. Un théologien de premier plan, Benoît, a été remplacé par un démolisseur consciencieux, un sous-pape qui règle ses comptes avec une religion qu’en réalité il n’aime pas.

Pourtant, on aurait pu, on aurait dû s’en douter : lorsqu’un journaliste lui demanda à qui un pape jésuite pouvait-il bien obéir, puisqu’en plus des trois vœux « classiques » (pauvreté, chasteté, obéissance) les jésuites font vœux d’obéissance au pape, François répondit : « C’est une question… difficile….peut-être au général des jésuites ? ». Bien que cette réponse se suffise à elle-même, puisque le pape reconnaît l’éventualité de ne pas être vraiment maître de ses décisions, elle s’inscrit dans la ligne de l’actuel Général de la Compagnie de Jésus, le père vénézuélien Arturo Marcelino Sosa Abascal, qui considère que tout ce qui n’est pas à l’extrême gauche est à jeter, à l’instar de son ami, docteur en Moraline, l’effroyable Antonio Guterres, ci-devant Secrétaire Général du « machin » onusien, qui met sur le même plan les dictatures islamistes et la France au prétexte que les unes et l’autre empêchent les femmes de s’habiller comme elles veulent. Il fallait oser, mais les communistes osent tout, c’est à cela que 100 millions de morts les ont reconnus.

Cela ne s’invente pas : la Compagnie de Jésus a choisi le slogan « En ramant vers le large » comme devise de sa 36e Congrégation générale ! Les déclarations de François sont autant d’encouragements à l’immigration massive et irraisonnée, sans considération aucune pour les peuples d’accueil submergés et eux-mêmes en souffrance.

Au fait, Votre Sainteté, qui de l’Argentine ou du Vatican accueille le plus de migrants ? Il y a certainement assez de place chez vos cardinaux, en poussant les meubles de luxe, les bibelots et les lits à deux places, pour l’un ou l’autre déshérité ? Et quid de tous ces mètres carrés déserts à Castelgandolfo ?

Le souverain pontife est déterminé à mener sa mission à son terme, il a été désigné pour cela. Il accélère même le pas. Le berger du Vatican mène son troupeau vers l’abîme en connaissance de cause et se contrefiche de vider de leurs forces vives – et donc d’avenir – les pays abandonnés par les migrants. L’immigration massive d’hommes jeunes et vigoureux est la solution de facilité, consistant à se servir d’eux pour semer le chaos dans les pays d’accueil.

Une once d’honnêteté aurait conduit le pape à exhorter ces forces vives à œuvrer pour leur pays et non à le fuir, mais son objectif est la destruction de la vieille Europe et non le développement du tiers-monde. 

Son sacerdoce est un règlement de comptes avec l’Europe et la fille aînée de l’Eglise. Le pape exige des chrétiens qu’ils « intègrent » ceux qui veulent les soumettre, qu’ils tendent les deux joues… et le reste.

Le catholicisme est un gauchisme, au moins le temps que durera ce pontificat. Dans notre malheur, nous avons peut-être une chance : le pape a 86 ans.

O.T.

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