L’argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue considérablement. Alors le grand Bill Gates s’est dit que comme il avait de l’argent il allait faire le bonheur… des autres, le sien étant fait depuis longtemps. Ça c’est la version officielle qui fait joli dans certains journaux dont il fait aussi le bonheur.
Bill a beaucoup de choses dans, voire derrière la tête pour faire le bonheur de l’Humanité : outre sa volonté de vacciner le plus de monde possible, en commençant par les Africains qui ne lui ont rien demandé, Bill est décidé à imposer « l’identité numérique » en y mettant le paquet.
Pour ce faire, il finance abondamment un consortium baptisé « ID2020 » qui œuvre « au développement de l’identité numérique dans le monde ».
Il part du principe que plus d’un milliard de personnes n’ont pas la possibilité de prouver leur identité et qu’elles ne peuvent donc pas exercer une activité économique ni avoir une vie sociale normale. Il a fixé 2030 comme l’échéance à laquelle tout le monde doit avoir son identité numérique, y compris dans les pays développés.
Il veut utiliser la biométrie(empreintes digitales, reconnaissance faciale, iris), pour pouvoir accéder à l’identité d’une personne. Cela permettrait entre autres d’y associer des services d’accès à des données telles que diplômes, dossier médical, etc…) qui seraient stockées via une blockchain grâce à laquelle chacun pourrait accéder à des services jusqu’ici inaccessibles.
Il se trouve que grâce à la pandémie Covid, ID 2020 s’est orienté vers la santé et plus précisément la vaccination en annonçant la création d’un certificat numérique de santé.
Gavi, l’Alliance du Vaccin (anciennement GAVI pour Global Alliance for Vaccines and Immunization ou, en français, “l’Alliance globale pour les vaccins et l’immunisation”, est une organisation internationale créée en 2001 dans le but d’accélérer l’accès des pays pauvres, notamment des enfants, à la vaccination. On y retrouve, entre autres, l’expertise technique de l’OMS, la puissance d’achat (de vaccins) de l’UNICEF, le savoir-faire financier de la Banque mondiale et, bien sûr, l’inévitable Fondation Bill-et-Melinda-Gates.
Pour le directeur général de GAVI, « aucun système ne permet de traquer systématiquement les personnes vaccinées et les non-vaccinées (On appréciera au passage le choix du verbe « traquer »…). Si l’on peut tirer avantage de cette situation de crise pour créer des systèmes pouvant fonctionner avec les vaccins contre le Covid-19, cela permettrait de rendre la vaccination plus efficace. » (Et plus obligatoire?)
On ne peut s’empêcher de faire un parallèle avec la politique de surveillance généralisée et de mise au pas de la société chinoise par l’Oncle Xi Jinping, qui a opportunément saisi la Covid pour alimenter peurs et fantasmes dans le but de légitimer la mise en place d’un système de soumission intégrale de la population. Comme de bien entendu, il considère que le modèle sanitaire chinois est bien supérieur aux autres, ce qui, à ses yeux, justifie toutes les décisions prises et à prendre dans ce domaine comme dans d’autres.
Pendant que le reste de la planète apprend à vivre avec le virus, monsieur Xi, lui, préfère continuer à enfermer, interdire, faire taire. Son Graal, c’est le « zéro Covid ». Comme le dit le dissident Wu Qiang, « la lutte contre le covid est ]…[ une épreuve pour tester la fidélité au grand leader et contrôler la population par une mobilisation de temps de guerre. »
On se demande pourquoi on entend si peu les dirigeants occidentaux, ceux qui prétendent représenter le monde « libre » ; la réponse est pourtant simple : le programme de Xi les fait saliver. Eux aussi espèrent pouvoir compter sur un variant pour prolonger l’angoisse au point de la rendre habituelle et pour, in fine, faire admettre – pour ne pas dire réclamer – par les peuples apeurés, des joyeusetés comme la reconnaissance faciale, le certificat de santé digital, le pass vaccination permanent, le certificat de citoyenneté, etc… Et ce n’est certainement pas le petit Bill qui va s’y opposer.
OT
