Un monde privé de voitures?

Poussés par quelques lobbies américains , et par les « ayatollahs » écolos, qui ont décidé, sur la base de rapports du G.I.E.C. ( cellule de réflexion et d’analyse du climat de l’ O.N.U.), de supprimer toute empreinte carbone à l’horizon 2035- 2050, les constructeurs automobiles européens ont accepté d’engager un virage radical d’ici 2035.

Différents pays, dont les pays européens, ont accepté d’arrêter toute production de voitures thermiques d’ici 2035.

En ont- ils mesuré les conséquences ?

Rappelons qu’il n’est absolument pas certain que tout arrêt de production de voitures thermiques soit bénéfique pour le climat, puisque les batteries électriques intègrent toutes, des métaux et terres rares, dont la production consomme énormément de  C02.

 Aucune étude sérieuse portant sur le recyclage de batteries n’ a été produite. En tout état de cause, récupérer les matériaux de batteries usagées va nécessiter du C02.

De nombreux éléments rares, dont le lithium, le palladium  , le nickel sont nécessaires à la fabrication de batteries électriques. Le monde disposera-t- il d’autant de matériaux et de terres dites  » rares » ?

Seule la Chine est actuellement outillée pour satisfaire une production de masse de batteries. Subventionner les voitures électriques, c’ est subventionner indirectement la Chine.

A l’heure où la pénurie d’énergie se fait sentir, pénurie de gaz, de pétrole, d’électricité, à l’ heure ou l’on rouvre des centrales à charbon pour produire de l’ électricité en Chine, en Allemagne, et même en France, comment peut- on imaginer produire autant d’électricité pour satisfaire un parc automobile mondial ?

Outre le coût de l’ électricité, se pose le problème de la quantité d’électricité nécessaire pour faire fonctionner nos économies.

Enfin, le coût de ces voitures semble prohibitif, le coût moyen d’une voiture électrique se situant 50% au-dessus du coût moyen d’une voiture thermique.

De plus, tout celà ne sera possible qu’à condition d’installer des centaines de milliers de bornes de recharges électriques.

En conclusion, nous aurons des voitures plus chères à produire,  essentiellement fabriquées en Chine, gourmandes en électricité, difficiles à recharger, ayant de surcroît une autonomie réduite, 300 km au mieux en été, avec la climatisation, ou en hiver avec le chauffage et les lampes allumées. De nombreuses parties de la population devront se passer de voitures…

Aucun de nos dirigeants politiques ne vous le dira. Il n’est pas question d’effrayer le citoyen- conducteur- consommateur- électeur…

Gageons que l’ensemble du processus de fabrication de batteries- consommation, d’ électricité- recyclage, se traduira par davantage de C02 rejeté dans l’atmosphère, surtout si l’électricité est produite avec des centrales à charbon.

A l’ère du désastre, un désastre en cache un autre…

Copernic

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