Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Ce qui se prépare

Sommes-nous à l’aube d’un nouveau changement de gouvernement, de régime, de Constitution, de paradigme économique, de…, de… ou encore de… ?

Bien plus que cela, nous sommes face à « un coup d’État civilisationnel ».

Ce qui se trame est la mise à mort volontaire de notre civilisation, celle que nous appelons communément judéo-chrétienne, 3500 ans pour la judéo et plus de 2000 ans pour la chrétienne.

Tout ce que nous avons vécu et bâti depuis des millénaires, va être volontairement balayé, ceci à une vitesse vertigineuse. 

Notre civilisation judéo-chrétienne repose sur le postulat d’une Création du monde par un Créateur. Qu’on y adhère ou non, notre monde découle de ce postulat, à commencer par nos références à la morale et à la différenciation du bien et du mal, employée par nos cours de justice.

Toute la chair de l’appareil judiciaire occidental est soutenue par le solide squelette judéo-chrétien. Mais aussi par nos institutions, tel le mariage, le devoir de procréation, d’éducation et de transmission.

Nous vivons au cœur d’évidences naturelles que nous ne soupçonnons même plus, pourtant transmises par cette civilisation, tel notre rapport au temps, la répartition de l’année en saisons, en mois, en semaines…

Ces évidences nous construisent dès l’enfance, telles encore la différence fondamentale entre l’humain et l’animal, la séparation entre le jour et la nuit, entre le travail et les vacances, entre le chaud et le froid, entre le nord et le sud, choses qui peuvent paraître tout à fait puériles, mais toutes précisément inscrites dans la Bible, charpente écrite de notre civilisation.

Cela a donné naissance à des nations ancrées autour de solides croyances et d’évidences, débouchant avec des cycles similaires à nos organisations politiques et à nos démocraties.

L’attaque machiavélique et agressive contre ce que nous sommes depuis des millénaires se fait sentir dans les récentes manifestations en Occident. 

Aux États-Unis, au Canada, en France, en Italie… que ce soit pour des revendications d’ordre salarial, sociétal, sanitaire ou autre, les manifestants arborent de plus en plus la bannière de leur pays, des signaux historiques forts, parfois même des croix, qui n’ont certes strictement rien à voir avec une exigence de hausse salariale ou de protection des retraites.

Ces signaux indiquent qu’autre chose se cache derrière ces revendications, comme si les citoyens sentaient qu’ils étaient non plus molestés par des décisions gouvernementales passagères, mais directement attaqués dans leur chair millénaire.

Leur diagnostic est peut-être juste, mais l’issue de l’affrontement est plus qu’incertaine.

Toujours plus violentes, plus revendicatrices, les fractures pourraient déboucher sur de véritables conflits armés internes, qui disent déjà leur nom, soit des guerres civiles.

Le pronostic n’est pas nouveau, mais ce qui peut se passer après est encore inédit. Devant des États exsangues, ravagés par les conflits et les crises, risquent de se présenter de nouvelles « forces réparatrices », sans doute incarnées par les GAFAM.

À la tête de capitaux dépassant bientôt les PIB des grandes puissances, ils proposeront aux États mis à genoux de nouveaux « plans Marshall » − ou des « plans Marshaux », ça se dit ? 

Ces « propositions de reconstruction » seront soumises à des conditions très précises. 

Nous allons alors tous nous retrouver à vitesse grand V dans la chanson de John Lennon, vous connaissez ?

Imagine no countries

Ce sera l’idéologie dominante de ces « forces réparatrices », bientôt enseignée dans les manuels scolaires. Les pays seront jugés synonymes de guerres et d’affrontements, car porteurs de nationalisme. Il faudra en finir définitivement, avec les frontières, les langues, les drapeaux, ou toute forme de singularité nationale ou régionale, jugée « stigmatisant ».

Il n’est pas exclu que nous assistions bientôt sur les bannières nationales à l’impression encouragée d’un petit logo en coin, signifiant l’appartenance de la nation en question à une communauté mondiale numérique. Un petit logo Meta, par exemple, imprimé sur le blanc du drapeau français. 

Nous verrons pareillement surgir toute une série de « nouveaux packs », tels le PSPPT ou « pack de simplification politique pour tous », pour ne soumettre les populations qu’à un seul gouvernement supra fédéral, ou encore le PSFPT, « pack de simplification fiscal pour tous », pour soumettre là les citoyens européens sous la cloche d’une même administration fiscale centralisée.

Imagine no religion

Autre cheval de bataille des « nouvelles forces réparatrices », sera le devoir de mettre fin aux religions, car engendrant les mêmes maux que les ex-pays. 

Seront évidemment enseignées avec effet grossissant toutes les guerres de religion, jusqu’à l’interdiction progressive de se rendre dans les lieux de culte, car jugés tout aussi « conflictuels » ou « stigmatisants » là aussi. Quelle place tout de même accorder à « l’Ancien Créateur » ? 

Il en aura une, mais là-haut ; «ici bas, la devise sera :

«C’est nous qui dirigeons et décidons».

Certes, un peu comme aujourd’hui dans notre monde moderne, et cela a l’air de « fonctionner », sauf que cette fois-ci les « gentilles forces réparatrices » vont s’engager à une 

«Re-création» totale de ce que nous sommes intrinsèquement.

Imagine no men, no women

« Ce n’est pas à la nature de décider qui est homme ou femme, c’est à vous ! » pourrait être un slogan publicitaire pour encourager les décisions massives de changements de sexe qui vont s’opérer. 

Ce n’est pas à la nature de décider qui est père ou qui est mère, qui est fils ou qui est fille, ce qui est jour ou ce qui est nuit, ce qui est lumière ou ténèbres, ce sera à vous ! 

Nous rentrerons alors là dans le refus absolu de se laisser dépasser par une quelconque transcendance, ou par les seules règles de la nature. Ce sera le règne de la « pensée autonome ».

Imagine no humans, no animals

Toutes les anciennes séparations naturelles et évidentes vont ainsi tomber une à une, mais la plus étonnante d’entre elles reste la dichotomie homme/animal. 

« Les animaux ne sont-ils pas toutefois des personnes comme les autres ? »

« À quel titre sont-ils appelés animaux » ? 

Avec, en bonus, un chambardement total de notre sémantique ancestrale, l’animal finira par devenir une personne physique et morale, finalement incluse dans tous les slogans « pour tous ».

On imagine le tableau…

Destruction des pays, des religions, des sexes, des familles, des langues, des mémoires, des perceptions, des singularités, « le coup d’État civilisationnel » arrivera sur des airs apparemment tout aussi mélodieux que la célèbre chanson en question.

Imagine all the people living life in peace, youhou…

 You may say I’m a dreamer but I’m not the only one

 C’est beau, non ? Surtout le piano au début…

Mandrake

Partager cet article :

Facebook
Twitter
LinkedIn