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L’arbre derrière la forêt

Le barde, cet arpenteur des forêts, amateur passionné de ces espaces aime cheminer à travers bois et partager avec les témoins majestueux du temps qui passe des secrets et des propos intimes. Memento mori…   

Son attachement à la forêt est lié à la frustration d’avoir été recalé à la porte de l’école forestière de Roville-aux-Chênes (88) en 1965, alors qu’il caressait depuis l’adolescence le rêve d’être Davy Crockett, Thierry la fronde, Bleck -le- Rock ou Robin des bois.  

Marcello aime sortir des sentiers. Il fixe un point et s’oriente à travers bois.  «On finit toujours par atteindre l’orée, fût-ce par le plus long chemin.» disait Descartes.

En forêt, la route que nous empruntons est toujours sinueuse, ce n’est jamais une ligne droite.  Peut-être parce que nous sommes  perdus dans ce monde actuel et qu’il nous manque  les petits cailloux blancs précieusement cachés dans nos poches pour nous permettre de retrouver nos vrais chemins ?

Que cache l’arbre qui sommeille en nous 

La plaine agricole, les forêts de plantation sont proposées en coupe réglées sous domination humaine. Tout est régi par le cadastre, un juge totalement neutre. Chaque chose, chaque être vivant y a son propriétaire.  

Le barde du Guirbaden  propose des immersions en forêt  de plusieurs jours, au minimum trois jours, et trois nuits sans contact avec la civilisation, pour mieux se connecter à la nature sauvage. Se mettre en danger est une expérience salutaire pour libérer notre âme de Cro-Magnon terrée dans l’ADN  de l’homo-sapiens qui nous habite. 

Il faut fournir un effort physique considérable pour gagner les hauteurs d’une forêt, pour trouver le lieu où bivouaquer, s’installer, préparer l’espace du feu, choisir les deux arbres pour fixer son hamac ainsi que la bâche en guise de toit, ramasser du bois et des brindilles, allumer le feu, préparer le repas en jaugeant le reste des vivres pour les autres jours, et veiller avec vigilance à la réserve d’eau que l’on doit gérer pendant cette immersion totale.

Lors de cette expérience, vous allez vous mesurer, vous peser, vous juger sans aucun filtre  et découvrir le degré de l’homme de Cro Magnon, qui sommeille en vous. 

Différence entre une immersion en forêt et une incursion lors d’une  promenade.

Une incursion de quelques  heures lors d’une promenade est une autre démarche. Elle s’inscrit dans un espace temps pour vous permettre de souffler.  Bien sûr, ces promenades sont bénéfiques et apportent mille bienfaits pour ceux qui les pratiquent, mais elles n’ont pas la même force que l’expérience de se reconnecter à la nature sauvage en immersion totale de plusieurs jours. 

Des forêts de symboles.

« La nature est un temple où de vivants piliers laissent parfois sortir de confuses paroles. L’homme y passe à travers des forêts de symboles qui l’observent avec des regards familiers. »

On y rentre et on en sort par des chemins dont les tracés invisibles nous entraînent au-delà  des sentiers. A chacun d’entre nous d’aller au-delà de sa propre voie en forêt, comme en méditation.

 ‘’ La forêt est un d’état d’âme’’

Marcello le barde du Guirbaden.

*forêt en latin

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