Le 10 mars, la chaîne de télévision LCI organisait un débat entre Valérie Pécresse et Eric Zemmour. Devant leurs postes de TV, les français ont assisté à un débat de chiffonniers dans un tintamarre insupportable.
On s’attendait à une joute verbale passionnante, faisant ressortir les points communs et les points divergents entre les deux adversaires .
Mais rien du tout ! Juste une cacophonie provoquée depuis le début du débat par Valérie Pécresse, virulente, agressive, qui a rendu cette rencontre inaudible, marquant ainsi son irrespect pour les téléspectateurs.
Elle a bloqué le dialogue en coupant tous azimuts la parole à son adversaire, et en prenant son air faussement offusqué à propos de tout et de rien. E.Zemmour, qui semblait s’amuser des batailles de la furie, n’en n’est pas sorti plus grandi.
Les deux candidats semblaient avoir oublié leur rôle et les attentes des électeurs. Qu’un comportement aussi grossier puisse encore avoir lieu montre à quel point la situation politique est malsaine en France.
Chacun est resté dans sa tranchée dans un mode d’altercations de pugilats, d’insultes, et de contradictions stériles. Aucun d’entre eux n’a tenté de sortir de la mêlée pour proposer un vrai débat d’idées et au moins une ébauche de programme.
C’était un débat désolant, pathétique. D’ailleurs, la sentence est tombée le lendemain: ni Zemmour, ni Pécresse ne figurent parmi les 3 candidats de tête du sondage suivant. Les deux candidats nous ont renvoyé l’image de piteux personnages.
Les 2 journalistes présents sur le plateau, qui étaient censés organiser le débat, (G.Bouleau et R. Elkrief ), étaient tout aussi pitoyables que les candidats. Ils n’ont manifesté aucune volonté de maîtriser la situation pour rendre cette confrontation intelligible, comme si tout ceci n’ était qu’un jeu imposé, comme s’ils n’en avaient rien à battre.
Décidément, à chaque fois que Valérie Pécresse veut s’essayer à un nouvel exercice, elle se plante. Avec le choix de Valérie Pécresse comme candidate à la présidentielle, le groupe LR a sonné son propre glas pour les dix autres années à venir.
SO