La grosse ficelle

On a déjà vu, dans l’Histoire politique de notre pays, des ficelles très grosses, mais jamais de la taille de celle du président de la République consistant à faire d’un mouvement politique, le souverainisme, un monstre absolu pour faire croire que la seule solution viable pour notre société est le mondialisme dérégulé. Un mondialisme ploutocratique sans scrupules, embusqué derrière le fédéralisme européen, pseudo-démocratie dont le MerckeloScholtzoMacronisme se fiche comme de son premier mensonge.

On apprend de la bouche du président Français qui s’est épanché dans un organe s’étant toujours distingué par son ouverture d’esprit, l’Huma, que les mouvements souverainistes, parmi lesquels le RN et Reconquête, seraient « hors arc républicain », tandis que la flèche de « l’arc progressiste », qui humilie le Parlement depuis sept ans et qui méprise 40 % du corps électoral, serait, lui, le seul représentant du « Bien », le phare de la pensée, la seule boussole à suivre.

A ce titre, les partis souverainistes – qui ne réclament que la souveraineté du peuple, l’horreur absolue – et toujours qualifiés « d’extrême droite », dont on ne connaît toujours pas la définition macronienne, excepté qu’ils ne respecteraient pas « nos » valeurs, (nuance subtile) ont été invités à être « bien inspirés » de ne pas se rendre à la cérémonie de panthéonisation de Manouchian.

Peut-être doivent-ils prendre exemple sur Macron lui-même qui, sans doute, avait été bien inspiré de ne pas participer à la marche contre l’antisémitisme et, certainement, sur le Parti Communiste Français qui s’était senti bien inspiré de s’allier aux nazis en 1939, par le Pacte germano-soviétique, facilitant ainsi le massacre des juifs polonais et la déportation des juifs français. Un point de détail sans doute.

Marine Le Pen et Eric Zemmour sont les descendants directs de Pétain et Laval, tandis qu’il n’y a aucun lien entre le PCF et Staline, CQFD. Finalement, Macron a raison lorsqu’il dit qu’il n’y a pas « une » mais « des » Histoires de France : il y a la sienne et celle des Français.

Le président de la République attend des uns qu’ils fassent preuve « d’esprit de décence » et rien des autres. De la part d’un banquier d’affaires mondialiste et autoritaire qui gouverne contre la représentation nationale, ça ne manque pas de sel.

OT

Partager cet article :

Facebook
Twitter
LinkedIn