Dès la première semaine de guerre entre Israël et le hamas, les langues se sont déliées.
La parole antisémite sort des entrailles de ceux qui n’osaient pas encore exprimer librement leur haine des juifs, les uns d’une manière directe et virulente, les autres rampant comme des serpents jetant leur dard graduellement, paliers par paliers, jusqu’au crachat final, comme la délivrance d’une frustration héréditaire.
Guillaume Meurice, un petit humoriste en peine de reconnaisance compare Netanyahu à un nazi sans prépuce, l’athlète Mahiedine Mekhissi, compare le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu à Adolf Hitler. Karim Benzema est accusé d’avoir des liens avec les Frères Musulmans, la France insoumise s’est décrédibilisée par des fleuves de déclarations antisémites et des soutiens au terrorisme, elle est devenue la honte de la république. A l’Assemblée Nationale, des députés français souhaitent que Mélenchon soit fiché S car il devient un danger pour la République, les cris de “ Mort aux juifs”, parcourent la rue française librement, les manifestations interdites bafouent l’ordre républicain, les intellectuels, les artistes, les sportifs, sont terrorisés; ils se taisent ou se comportent comme des ordures, des renégats de la république par des déclarations indignes de la France qui les a nourris et hissés aux sphères les plus hautes.
Mais le grand gagnant de ce concours de l’abjection est l’AFP, l’agence France Presse, une espèce de scorpion dont la vésicule à venin renferme le fiel le plus empoisoné.
L’AFP est un fournisseur d’informations destiné à l’ensemble des médias. L’agence vient de refuser d’utiliser le mot terroriste pour qualifier le Hamas après une concertation interne où le torchon a brûlé.
Pour l’AFP, il ne faut plus écrire islamistes du Hamas, mais combattants du Hamas, et bannir le mot terroriste qui devient un crime de lèse barbarie de ce nouveau mouvement de gentils organisateurs ès tueries de masses.
L’AFP se cache derrière une théorie alambiquée pour justifier sa décision qui consisterait à rapporter les faits sans les juger. Il faut comprendre que parler du hamas comme un mouvement terroriste c’est porter un jugement. Tu me suis ? Donc, ce serait comme porter un jugement sur un mouvement qui égorge des enfants, qui viole les femmes, qui poignarde les bébés, qui lapide, démembre, tue, assassine…
Ainsi, L’AFP veut prouver que le terme Terroriste n’est ni proportionné à son objet, ni adapté à son but, et on assiste, mine de rien, à un phénomène de désinformation en direct.
Pour l’AFP, tous les gouvernements autoritaires du monde utilisent le terme terroriste contre leurs opposants, en clair, elle veut nous faire croire qu’elle ne veut que rapporter les faits dont elle est le témoin. Ainsi, par ce tour de passe passe de la désinformation, la démocratie israélienne devient le méchant gouvernement autoritaire, tandis que le gouvernement autoritaire terroriste du Hamas, se transforme en démocratie. Et pour comble du machiavelisme, l’AFP souligne qu’il ne faut pas parler de terrorisme sans utiliser des guillemets.
Le délire se poursuit, et l’AFP souligne que si l’on veut utiliser le terme crime de guerre, il faut tourner sa langue au moins 7 fois dans sa bouche. On peut utiliser l’expression crime de guerre mais à condition de stipuler clairement que le crime de guerre s’adresse au deux adversaires: hamas/Israël. Cette sémantique vise à minimiser les crimes des terroristes désormais sous la protection de L’AFP.
En résumé, L’AFP ne suggère pas, elle recommande, elle dicte, elle balance des mots d’ordre en sachant que les journalistes qui sont pour la majorité ignorants des dossiers qu’ils traitent, plieront très rapidement le genou et poursuivront la désinformation au rythme des copier-coller habituels.
L’Etat finance l’AFP à hauteur de 110 millions d’euros par an. Cette somme comporte des services et des abonnements dont l’État ne peut se passer. Ce n’est pas qu’une subvention. On a demandé les chiffres à plusieurs reprises mais on ne les a jamais véritablement obtenus (sources internet).
Séraphine
