%PDF-1.7 1 0 obj << /Type /Catalog /Outlines 2 0 R /Pages 3 0 R >> endobj 2 0 obj << /Type /Outlines /Count 0 >> endobj 3 0 obj << /Type /Pages /Kids [6 0 R 17 0 R ] /Count 2 /Resources << /ProcSet 4 0 R /Font << /F1 8 0 R /F2 9 0 R /F3 10 0 R /F4 11 0 R /F5 12 0 R >> /ExtGState << /GS1 13 0 R /GS2 14 0 R /GS3 15 0 R /GS4 16 0 R >> >> /MediaBox [0.000 0.000 595.280 841.890] >> endobj 4 0 obj [/PDF /Text ] endobj 5 0 obj << /Producer (dompdf 1.0.2 + CPDF) /CreationDate (D:20241122212843+00'00') /ModDate (D:20241122212843+00'00') >> endobj 6 0 obj << /Type /Page /MediaBox [0.000 0.000 595.280 841.890] /Parent 3 0 R /Contents 7 0 R >> endobj 7 0 obj << /Filter /FlateDecode /Length 1635 >> stream xWKr6):;jϙUbˊcW\mUH Aple M9AnG AGJJ%r_w7D$ 0# * GPVzɛ}"q'PG"'YSpx3rjiɜyGK"4 cj&\ċ;YDo5b57;~΋y^<)~.~)tki֐^I/}L|q-<Q< b]h;nah~#ei,(%uQ+Z #D{]W(IfS4ZF)ٞ0 +kl- $-0 ϛ փ("D[j~K%L}/v֚mIn+,?cǷ̇m,oZuRr:LuۛJ Z Js01·&D4@\vS68޹xn4k)V@tT^Z SZakŒSFV'ARE>Gh;÷NJC6  JvRźI[e>TȞy+DQ%*ojpLp'h Rm8j.g0md*eY"q%`Fb> s>"Jk{K>:Pִz5ܹY_KXP]Ç@^^>pI}A8r uL9!+;iTT0+Ð̭seCaC`QEy&GgwmnLGEX(CE9A\܊Xõjs,ntCĒ(\ RŻiPJ hCe5i *P Gg[iXڢTc;J[{=V YP70n>z 4H<=ݓj.T5cn"DZ+ob.SA)XGqH3N c@v#ѷn99yQMTds}OGrK/Sf6ݗX瘦`ư̗;a>Aj]ScE0v[!c sGWs qTc0̇AQ%vŅr-Qb׸ӺtˇscYwL0s'>1CQSvǞi ~XIC_^(=!n%o_ ԿzdgHGr%iG򻃸P.PD.GH}4܍v- gn,ĩ/=o<}ultbk,}}tremQگjiZ.qTG:Uΐ08dx C!H i; ps<8x87.g{?$[c+\xQ tNJQxQIO^t endstream endobj 8 0 obj << /Type /Font /Subtype /Type1 /Name /F1 /BaseFont /Times-Roman /Encoding /WinAnsiEncoding >> endobj 9 0 obj << /Type /Font /Subtype /Type1 /Name /F2 /BaseFont /Times-Bold /Encoding /WinAnsiEncoding >> endobj 10 0 obj << /Type /Font /Subtype /Type1 /Name /F3 /BaseFont /Helvetica /Encoding /WinAnsiEncoding >> endobj 11 0 obj << /Type /Font /Subtype /Type1 /Name /F4 /BaseFont /Helvetica-Bold /Encoding /WinAnsiEncoding >> endobj 12 0 obj << /Type /Font /Subtype /Type1 /Name /F5 /BaseFont /Times-Roman /Encoding /WinAnsiEncoding >> endobj 13 0 obj << /Type /ExtGState /BM /Normal /CA 0.3 >> endobj 14 0 obj << /Type /ExtGState /BM /Normal /ca 0.3 >> endobj 15 0 obj << /Type /ExtGState /BM /Normal /CA 1 >> endobj 16 0 obj << /Type /ExtGState /BM /Normal /ca 1 >> endobj 17 0 obj << /Type /Page /MediaBox [0.000 0.000 595.280 841.890] /Parent 3 0 R /Contents 18 0 R >> endobj 18 0 obj << /Filter /FlateDecode /Length 363 >> stream xN0 } 0/q6!6@V0l N<ނ+i&_G`l!c µ\FHIJSCо/O8>A6AcxXIٖŶ4 MQ*N92g1QHUbPϥb$#f <:t#WK8idBҝ ¤Q[ůn4yFzj2IAC|f]leMVom#! z;L2)e"x8mNw +jB:Y~])cfK;@@)5 E endstream endobj xref 0 19 0000000000 65535 f 0000000009 00000 n 0000000074 00000 n 0000000120 00000 n 0000000390 00000 n 0000000419 00000 n 0000000568 00000 n 0000000671 00000 n 0000002379 00000 n 0000002488 00000 n 0000002596 00000 n 0000002704 00000 n 0000002817 00000 n 0000002927 00000 n 0000002986 00000 n 0000003045 00000 n 0000003102 00000 n 0000003159 00000 n 0000003264 00000 n trailer << /Size 19 /Root 1 0 R /Info 5 0 R /ID[] >> startxref 3700 %%EOF Deux pas en avant, un en arrière - Le Torchis
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Deux pas en avant, un en arrière

J’essaie de m’améliorer, tu sais. J’espère y arriver. Je fais deux pas en avant, un en arrière. C’est plutôt mieux que le proverbe. C’est plutôt mieux comme verbe ! 

J’essaie. De m’améliorer sans détruire mon essence, sans alourdir la puissance, sans en faire des transes, d’avancer au pas de danse, remercier pour les chances, pardonner les souffrances, revenir vers l’enfance, sortir vers l’avenir, décoller des pistes sans intérêt, oublier l’interdit, ne même plus en avoir envie, m’approcher de l’Éther, remercier la Reine Esther (non, je ne peux pas t’expliquer, c’est mystique et secret…), changer mon code d’aimer … 

Mon code, c’est « je t’aime pour dix mille ans. » Mon code, c’est « cet homme te fait l’effet d’un alcool et tu n’as jamais bu. » Mon code, c’est de ne pas en avoir … 

J’essaie de m’améliorer et je dois commencer par l’oublier. Chaque fois que j’y parviens, il me revient. 

Cette fois, c’est décidé. Je dois trouver la force de ne plus le regarder. Je le laisse à sa vie. A lui. A lui. 

Je dois m’améliorer. Chanter le jour, la nuit, l’après-midi, atteindre la merveilleuse version de ce que je suis, épouser mon Bashert, publier de sages pensées, escalader mes limites comme des stalagmites, libérer les gens en moi prisonniers, approfondir les sourires, marcher vers la lumière du soleil levant, envoyer des bisous d’amour, dans le ciel, à maman, ne plus avoir peur parce que c’est un manque de foi, être uniquement moi, communiquer, oser la féminité et la banalité …

Ce que j’aime, c’est me renouveler. Tout changer dans ma manière d’appréhender. 

Vivre mille vies en une, c’est changer son regard, sa trajectoire. 

Avoir le courage, pendant des années, de se déshabiller sous le soleil, ou la pluie, de la forêt. Et puis, un jour, un jour,  choisir la pudeur et son peignoir enfiler ! 

©️ Martine Benz

Partager cet article :

Facebook
Twitter
LinkedIn