Poème perse

Je vais vous parler d’un grand poète persan :

Rûmî né le 30 septembre 1207 à Balkh en Afghanistan :

poète, théologien, mystique persan, il a profondément influencé le soufisme, lié à l’ordre des derviches tourneurs.

« l’Amour »

« Les hommes sont comme les trois papillons devant la flamme d’une bougie.

Le premier s’en approche et dit :

Moi, je connais l’amour.

Le second vient effleurer la flamme de ses ailes et dit :

Moi, je connais la brûlure de l’amour.

Le troisième se jette au cœur de la flamme et se consume.

Lui seul connaît le véritable amour. »

Un autre poème 

« Regarde mon visage tout jaune et,

ne dis rien !

Regarde mon coeur en sang, regarde mes yeux en pleurs

passe sur ce que tu vois, des pourquoi et des comment,

ne dis rien !

Hier ton image vint à la porte de la maison du coeur,

frappa à la porte et dit : viens ouvre la porte,

ne dis rien !

Je me mordais les doigts pour ne pas hurler de désir,

il dit : je suis à toi, ne te mords pas les mains,

ne dis rien !

Tu es mon hautbois, sans mes lèvres ne gémis pas,

tant que  comme une lyre, je ne te pince pas, de la fortune,

ne dis rien !

Je dis : pourquoi traînes-tu mon cœur ainsi autour du monde ?

Il dit : où je te traîne, viens, vit et

ne dis rien !

Je dis : si je ne dis rien, tu seras exaucé, tu deviendras un feu et diras : entre et

ne dis rien !

Comme une fleur, il éclata de rire et dit : entre et tu verras

que le feu est tout fleurs, verdure et feuilles,

ne dis rien !

Le feu devint tout entier fleur parlant et me dit : sauf de la douceur et la grâce de notre Aimé,

ne dis rien ! »

Franziska

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