La vie est du Miel, le saviez-vous ?

Le miel, historiquement, est le premier sucre naturel. Un vrai nectar de dame nature, une association parfaite entre le végétal (les fleurs, les sucs, les bourgeons) avec l’aide de nos amis les infatigables abeilles. Sans les végétaux et le monde animal l’humanité n’en serait pas là, l’homme en récolte les bienfaits, mais connaît-il  l’importance de préserver ce fragile équilibre des lois de la nature.

C’est un grand non. 

On est dans une spirale infernale avec des équations terribles. Au Maroc, dans l’atlas vers Inzerki,  l’un des plus grands ruchers naturels du monde,  (plus de 5 siècles), à flanc de montagnes, la sécheresse sévit depuis 5 ans du fait des changements climatiques en constante évolution.

Les premières traces de cire d’abeilles 

Elles ont été retrouvées en Anatolie et datent de l’an 7000 Av-J.C. D’autres traces ont également été retrouvées en Europe, depuis les  Balkans jusqu’à la Grèce. Les hommes de la préhistoire récoltaient le miel directement dans les essaims sauvages. On a ainsi retrouvé des figurations préhistoriques retraçant ces récoltes, dans des grottes près de Valence en Espagne.

Les amis druides 

Les compagnons de notre barde du Torchis, connaissaient bien les bienfaits de ce nectar. Ils fabriquaient de l’hydromel, mais ils savaient aussi utiliser les nombreux produits que les abeilles donnaient comme la propolis, une sorte de résine végétale aux vertus cicatrisantes, unanimement reconnues depuis des temps immémoriaux.

De la gelée royale, le plus noble produit de la ruche, et du pollen qui, outre le fait d’être la principale source de nourriture des abeilles, et leur première source protéinique, est un excellent régulateur général du métabolisme humain et un efficace stimulant pour diverses fonctions de  l’organisme. 

Le miel est bon pour nous  

Nous le savons tous, mais savons-nous que trouver un bon miel devient de plus en plus difficile en France. 

Aujourd’hui, le miel est en danger du fait des techniques culturales destructrices spécifiques aux agriculteurs conventionnels. Le monde des abeilles est en grave danger.

Mortalité des dans les ruchers 

Arrêtez-vous chez un apiculteur en Alsace ou dans d’autres régions de France, échangez avec lui sur la mortalité dans ses ruchers, les maladies, le manque de nourriture pour les abeilles, les parasites, nos apiculteurs sont inquiets et restent très pessimistes pour l’avenir.

Les abeilles sont apparues sur Terre bien avant l’homme. Elles l’ont accompagné tout au long de son histoire. Seront-elles là en 2100 ? Si l’homme ne change ses habitudes, l’humanité ira vers une catastrophe inévitable de la pollinisation de nos végétaux.

Il  existe trois grandes sortes de miel, le saviez-vous ? Et un trésor !

Les miels purs, 

Encore appelés miels monofloraux, sont confectionnés à partir d’une seule végétale. Ils sont donc très rares. On peut intégrer dans cette catégorie les miels de bruyère, de citronnier, d’acacia, de châtaignier, de chêne, de lavande, de tilleul, de romarin, de mélèze, de thym, de sapin qui, tous  présentent des spécificités et des propriétés bien particulières.

Les miels toutes fleurs

Ils sont aussi connus sous le nom de miels multiflores, sont élaborés à partir de plusieurs espèces végétales. Ce sont les plus courants. Aucune espèce végétale ou florale ne domine vraiment les autres et il est difficile, voire souvent impossible, de faire ressortir une saveur bien particulière (sauf la fleur de pissenlits) mais ce n’est pas une certitude de classer le miel de pissenlits dans la catégorie des miels purs. En conclusion, ces miels toutes fleurs se révèlent moins intéressants que les miels purs, tant sur le plan gustatif que sur le plan thérapeutique. 

Les miels toxiques

Ils existent aussi. Certains végétaux ont la réputation d’être toxiques pour les hommes. C’est le cas de la cagué, la ciguë ou du buis. Les apiculteurs ont une parfaite connaissance des végétaux où ils implantent leur ruche. Mais on peut trouver des miels toutes fleurs ayant une proportion de principes actifs toxiques.

Les conséquences sont minimes pour les hommes ? (maux de têtes ou vomissements). Mais attention à la disparition de nos fleurs naturelles au détriment de fleurs venues d’autres continents, et à la ratification des floraisons dues aux changements climatiques, nos amies les abeilles adaptent et butinent de nouvelles espèces pour subsister, cela fait penser à la fameuse évolution des espèces, thèse si chère à Charles Darwin. 

Le trésor : les miels rares

Le sujet n’est pas clos, il y a les miels rares dont certains apiculteurs ont le secret. Ils connaissent les coins et les recoins de leur territoire et savent où se trouvent des trésors de végétaux à la floraison très brève comme la marjolaine, les framboisiers, de la sarriette ou encore le tabac blanc. Si vous trouvez un apiculteur qui propose ce genre de produit, vous avez un filon qui vaut de l’or de miel.

On peut dire selon notre barde, que d’une manière générale le miel contribue à combattre anémie et fatigue grâce à sa grande richesse en sucres directement assimilables et à son pouvoir de fixation des sels minéraux.

(Ayez toujours un petit pot de miel dans votre sac à dos compagnon du vinaigre, il est indispensable dans un trek de longue durée).

Le miel est aussi un excellent remède naturel contre le stress de la vie quotidienne. Une cuillère à café avant d’aller apaise  le gros stress, le miel est aussi excellent contre le vieillissement grâce à sa richesse en antioxydants. Enfin, il favorise une meilleure digestion. Le miel de thym aide à assimiler les aliments, et améliore le travail de l’estomac. 

N’en jetez plus, la coupe est pleine de miel.

Le barde du Torchis

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