Des prix et des femmes

Le prix Nobel de littérature attribué à Annie Ernaux proche de La France insoumise, du PS, et de EELV, décrite comme une wokiste convaincue, une islamo gauchiste, et selon certains une antisémite. Il n’y a pas de fumée sans feu…

Christine Angot, spécialiste des joutes verbales musclées, fouteuse de chaos, Grande Prêtresse de l’idéologie de la violence devient le numéro 5 du Jury de l’Académie Goncourt où elle a été élue. 

Anne Sinclair, Madame je sais tout, la Joséphine ange gardien de la gauche, dépeinte dans le livre de Marcela Iacub « Belle et Bête » comme une bourgeoise gauchiste puante : « J’ai compris à quel point elle est convaincue qu’elle et son mari appartiennent à la caste des maîtres du monde (…). Pour elle, le monde est séparé entre les maîtres et les serviteurs, entre les dominants et les dominés et c’est normal. Cela m’a un peu effrayée. Comme si on vivait dans la société de l’Ancien régime ». révèle Marcela Iacub.  

Cette année le festival de Cannes a décerné la Palme d’or à une inconnue, Justine Triet pour son film  «Anatomie d’une chute». Jusque là, tout va bien et on se réjouit qu’une femme décroche la Palme d’or.

Mais la gagnante de ce Muppets show, qui, à l’instar de l’Eurovision a perdu de sa superbe, a cru bon de faire un discours politique pour rendre gorge au gouvernement pour sa politique de la réforme des retraites et sa politique de la culture!  

Le budget pour 2023 est de 4,2 milliards pour la culture, et 3,8 milliards pour l’audiovisuel public. Soit : 11 milliards d’euros pour l’ensemble de la culture, dont 3 milliards qui proviennent de taxes et de dépenses fiscales.

Au-delà des réactions et des critiques concernant son attitude malvenue dans un lieu où le cinéma stricto sensu est à l’honneur, il est intéressant de se pencher sur les subventions attribuées à Justine Triet par le gouvernement.

Tandis qu’elle bavait sur la France devant le monde entier, la militante Nupes s’est bien gardée de citer le soutien financier dont elle a bénéficié pour réaliser son film :

900 000€ de France TV (financement public)

500 000€ en avances sur recettes du CNC (financement public)

270 000€ de la Région Rhône-Alpes (financement public) 

1 200 000€ de Canal+ (financement privé de Vincent Bolloré). 

2 920 000 euros, soit près de 3 millions d’euros pour cracher sur la France…

Elle a également bénéficié des indemnités de la pandémie.

Recevoir un prix prestigieux qui hisse une petite bourgeoise haineuse en haut de l’affiche du cinéma international, appelle au minimum à des remerciements et à la reconnaissance. 

Justine Triet est le fruit du cinéma subventionné par l’État, sans l’aide duquel elle n’existerait pas. Elle est restée fidèle à l’idéologie populiste de la Nupes guidée par des convictions, anti-élitistes, anticapitalistes, anti-système, anti-mondialisation, anti- américanistes… 

Son attitude est révélatrice du courant qui règne au sein de la gauche française actuelle. Un courant nourrit de thèses condamnant systématiquement ses adversaires, leurs choix politiques, voire même le déni du vote démocratique du peuple. 

Il y a là une posture totalitaire de plus en plus affichée au nom du Bien du Progrès, de la Dignité, de l’Honnêteté et autres comportements imposés à une société qui devrait se soumettre à cette autorité dont le soutien et l’indulgence s’adressent exclusivement aux destructeurs.

La gauche en France, est une prolifération d’enzymes gloutons dangereux qui fustigent tout ce qui n’est pas conforme à ses dogmes : asphyxie de toute pensée politique ou universitaire, mise à mort de la démocratie, de la liberté d’expression, volonté de détruire et rêve du grand soir. 

Cette nouvelle gauche détestable, est le résultat de la dérive de la gauche des éléphants, de la gauche bobo, de la pseudo gauche sociale…

Justine Triet a vite oublié que son art est aussi le résultat des deniers publics dont elle a profité sans grands discours. Certains dans le public l’ont huée, d’autres lui ont demandé de fermer sa grande gueule, et Jane Fonda lui a lancé sur le dos le prix qu’elle venait de lui remettre et que Justine Triet aurait oublié de prendre.  

La palme d’or du culot de l’arrogance et de la bêtise revient cette année à une inconnue.   

Séraphine

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