Le goût sensoriel

Vos sens sont indissociables dans ce chemin du partage entre l’arbre de votre choix et vous-même. 

Avez-vous conscience qu’avant que le sens du goût  ne soit sollicité, vous devez d’abord passer par la vue, par le toucher,   par le bruit que fait la feuille lorsqu’on le détache de la branche ou de la brindille, avant de la sentir. Vous avez tout le loisir de mettre tous ces sens en éveil, avant de porter la feuille en bouche. 

A ce moment, plusieurs sensations se développent. Vous passez de la surprise, à la répulsion et à la fascination. Choisissez une feuille de bouleau ou de noisetier pour débuter cette expérience mais jamais une feuille de houx (elle est dangereusement toxique).

Ce sont les caudalies qui permettent à votre langue la persistance aromatique en bouche  

Vous avez dit Caudalies ?

La caudalie est une terminologie propre aux techniques de la vinification et de la dégustation.  C’est ainsi que la caudalie, dont l’étymologie renvoie au latin cauda signifiant ‘“queue” témoigne de la longue traîne d’un vin en bouche, d’où L’expression ‘’ce vin a du corps et une belle longueur en bouche’’.

Revenons à la dégustation de la feuille d’un arbre.

La feuille de bouleau ou de noisetier se déguste comme un grand cru. Vous allez percevoir différents goûts d’amers de différentes intensités et toutes les subtilités des humus qu’offre un arbre par son feuillage..

 Porter un autre regard sur la situation.

Revenons à votre remarque : « Il ne se passe rien. » Et si on la remplaçait par : « Je ne sens rien. »

Selon Marcello, ce simple changement de formulation traduit un changement d’attitude qui laisse entrevoir des perspectives nouvelles. 

En disant : « Je ne ressens rien, on sous-entend que la difficulté vient de l’extérieur », que l’on en est entièrement dépendant et surtout que l’on reste alors totalement impuissant. Et pourtant, vos sens vous aident à comprendre vos perceptions, faites-vous confiance.

En disant : « Je ne sens rien », on se retourne vers soi. C’est ainsi que l’on découvre que l’on a des clés : en développant la faculté de ses 5 sens et des fameuses 5 brindilles.  

Vous avez les moyens d’agir et de faire évoluer votre attitude face à cette situation de connexion, cela donne à un champ illimité de possibilités rarement exploitées par vous-même.

La marche à suivre se dessine comme cela !

  1. Demandez-vous dans quelle attitude intérieure vous vous trouvez et laissez votre être profond agir. Laissez-le vous guider afin que ce ne soit pas l’égo qui domine la situation.
  2. Il s’agit, d’être disponible et non pas d’être dans la recherche effrénée de ce que l’on voudrait qu’il se passe : « Je veux voir les elfes et les entendre », « Je veux voir le corps énergétique des arbres ».

On peut faire toutes sortes d’incantations, rêver de croiser une licorne, cheminer avec des lutins, pourquoi pas ! Mais se connecter à un arbre et échanger des énergies, ça relève du monde du possible.  

Alors contentez-vous plutôt d’avoir le plus de conscience de ce qui se passe en vous face à l’arbre de vôtre choix. 

Avec tous vos sens en éveil, c’est le moment  de vous demander quels sont vos besoins pour laisser votre être profond prendre les commandes, pour aller à la rencontre de vous-même et de votre arbre.

Marcello le barde du Torchis

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