Entre la forêt et les hommes il y a une union fondamentale.
Au fil de ces chroniques, le barde n’a jamais cessé de vous murmurer les bienfaits de la forêt afin de vous sensibiliser à sa musique douce et constante.
Pourtant, Marcello le barde, émet des hypothèses et modère ses propos lorsqu’il aborde certains sujets comme les virus liés à la déforestation : le Sida, Ebola, le virus de Nipah, le viscère de Buruli, le coronavirus …
La dégradation des écosystèmes forestiers favorise le contact entre les humains et certains animaux. En 2017, une analyse portant sur 67 pays, montre une forte corrélation entre le taux de déforestation et le taux de prévalence du paludisme véhiculé par les parasites des moustiques.
C’est un euphémisme de penser que les menaces sont limitées aux tropiques.
Notre barde, nous rappelle que sur des tablettes d’argile écrites en latin, (retrouvées en 1991 dans une fouille à Strasbourg), les légions romaines stationnées sur l’île Argentoratum (île aux reflets d’Argent – Strasbourg), les légionnaires étaient atteints des fièvres des marais et mouraient par centaines du fait des eaux stagnantes des bras de la rivière d’Ill.
Dans nos forêts, la présence de la bactérie ‘’Borrella burgdorferi’’ portée par les tiques est responsable de la maladie de Lyme. On estime que ce désastre pourrait être réduit de 95% dans nos forêts où les populations de rongeurs et d’écureuils sont les plus dynamiques pour lutter contre ce fléau.
Hélas, si vous promenez en forêt, il est rare de rencontrer des écureuils, des rongeurs ou autres prédateurs tels que des loups-lynx, pour maîtriser la population des cervidés qui propagent les tiques dans les végétaux, et qui transmettent à l’homme la maladie Lyme lors d’immersions ou de promenades en forêt. La propagation de cette maladie pollue nos forêts, nos bois, nos champs, et nos parcs.
Un petit rappel
«Préserver la biodiversité et la chaîne alimentaire en forêt, c’est protéger notre santé.» Ce n’est que du bon sens.
La Chaleur et la fraîcheur : une autre corrélation que nous offre la forêt.
Le barde attire notre attention sur les arbres qui régulent le climat. Savez-vous qu’un chêne dit “arbre maître‘’ ou ‘’arbre remarquable‘’ comme ceux de la forêt de Breten, peut atteindre 40 mètres de haut et une circonférence de 1,60 mètres. A lui seul, un arbre maître âgé de deux siècles, peut produire à partir de son tronc par photosynthèse, un puits de stockage de 5000 kg à 7500 kg de CO2 – ( dioxyde de carbone).
Si d’aventure le tronc était coupé pour réaliser des poutres, il continuerait à séquestrer le carbone pendant des siècles. Mais si par malheur ces poutres venaient à brûler, elles rejetteraient autant de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, provoquant des incendies de forêts sur notre continent et sur l’ensemble de la planète.
Lors des grosses chaleurs, la forêt est un climatiseur naturel. Le barde nous avait parlé du souffle humide Olca dans son papier « La forêt est-elle un antidote ». On ne voit pas l’Olca, c’est pourtant ce souffle invisible qui apporte la fraîcheur dans la forêt, grâce aux émanations des molécules d’eau que les feuilles transmettent par transpiration.
La forêt est un brumisateur naturel. On peut noter des différences entre l’extérieur d’une forêt de feuillus et l’intérieur : plus de 5 à 8 ° de différence en moins pour la forêt qui apporte une sensation de fraîcheur que l’on perçoit dans les bois. On est bien dans une corrélation perceptible.
Selon l’écologue Mr Thomas Crowther, 15 milliards d’arbres sont abattus aujourd’hui. Le rythme ne faiblit pas, notamment dans les pays comme le Brésil, le Congo, la Malaisie. Certes, en Europe la forêt est en augmentation et en France elle est quantifiée : 17 millions d’hectares forestiers contre 7 millions d’hectares, il y a deux ans.
Selon une étude de l’université de Yale (Etats-Unis), la planète recèlerait entre 3000 à 3040 milliards de CO2. Les forêts de notre planète captent chaque année 7,6 milliards de tonnes nettes d’équivalent en CO2. Mais la triste réalité est que c’est moins que les émissions du pays le plus polluant au monde, la Chine, avec 9,9 milliards de tonnes de CO2 annuelles.
L’homme en a-t’il conscience ?
Pour le barde on fonce à tombeau ouvert vers une catastrophe écologique. Ce n’est pas une question ou une hypothèse, c’est un triste constat.
La Grande Réinitialisation
En anglais – Great Reset – est le thème d’un sommet unique qui a eu lieu en janvier 2021. C’était un engagement à construire conjointement et de manière urgente, les bases de notre système économique et social pour un avenir plus juste, plus durable et plus résistant.
En d’autres termes, il s’agit d’un nivellement des populations par le bas pour mettre plus facilement les peuples sous le joug de la grande finance en créant des peurs ancestrales (maladies-guerres-épidémies). Un cocktail gagnant pour les plus grandes richesses et une mauvaise limonade pour les classes moyennes.
On nous annonce des restrictions budgétaires, des rationnements, des pénuries, et même le retour de la Covid-19 avec le spectre d’une épidémie de typhus suite à la guerre d’Ukraine.
Pour Marcello, le barde, les corrélations sont bien évidentes…
Le barde du Torchis