Un Coquerel dans la très-basse-cour

Un calme étrange règne en ce doux pays de la Bienpensance. En tout cas depuis qu’un certain Coquerel, sur son perchoir de la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale, brasse de l’air en battant des « elles » , espérant échapper à une vindicte qu’il connaît bien pour l’avoir si souvent pratiquée lui-même. Coquerel appartient à ce monde qui considère que sa supériorité idéologique lui confère de droit de revendiquer sans justification ni mérite les places et les postes qu’il conteste aux autres. 

De fait, les mâles blancs qui peuplent majoritairement le parti pseudo-révolutionnaire LFI et qui ont refilé leurs métastases idéologiques à toute la NUPES, ont étendu leurs prétentions à tous les domaines qui doivent bénéficier de leur science et plus, même sans affinités.

Parmi ceux-ci, il y a les anatomies féminines qui semblent être l’un des domaines privilégiés par les révolutionnaires féministes, en tout cas d’une partie d’entre-eux, Coquerel en tête (de nœud). Il leur semble essentiel de montrer aux femmes la différence entre une main baladeuse de gauche et une main tripoteuse de droite. 

Un harceleur de gauche n’a rien à voir avec un harceleur de droite. Tandis que le premier cherche simplement à partager sa connaissance de l’échange des fluides, l’autre ne fait qu’exprimer les bas instincts d’un primate-patriarche esclavagiste, a fortiori cisgenre et non-colorisé.

A peine le comportement de Coquerel a-t-il été évoqué que le hareng de Trotsky, Méluchev, s’est répandu en postillonnant ses outrances, allant jusqu’à dire qu’il s’agissait ni plus ni moins d’une « déstabilisation politique », malgré la multiplication des témoignages. 

Selon lui, il s’agit d’un « détournement de la lutte contre les violences sexistes pour salir Éric Coquerel après sa victoire sur l’extrême droite», une «revanche manipulatoire», qui «nuit gravement au combat féministe». Autrement dit, critiquer Coquerel reviendrait à cautionner l’extrême-droite. Si quelqu’un parvient à faire le rapprochement entre une main au cul et « la victoire sur l’extrême droite » (quelle victoire, au fait?), qu’il se signale.

La pasionaria du féminocynisme, Sandrine Rousseau, s’est comme toujours distinguée, en expliquant que «la présomption d’innocence n’empêche pas le principe de précaution» lorsqu’il s’agit d’abattre Damien Abad, mais que s’agissant de Coquerel, « Sans témoignage direct, on ne peut pas se fonder sur la rumeur». Ben voyons…

Le comportement de Coquerel, alias Coqueraide ou Berluscoquerel (entre autres), était connu depuis longtemps « dans le milieu », comme l’étaient ceux de messieurs Hulot et Poivre d’Arvor et tant d’autres, sauf qu’être membre fureteur de LFI vaut absolution de principe.

Une preuve de plus, s’il en fallait, que le déni est constitutif de l’ADN de La France Insoumise. Tout ce que LFI ne veut pas voir n’existe pas ou doit disparaître. La vision du monde selon Pol Pot.

OT

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