Les français viennent de se faire leur proportionnelle et 70 % se disent satisfaits de la nouvelle ligne qui forme le paysage de l’Assemblée nationale. Mais ils déplorent la nomination d’Eric Coquerel à la tête de la commission des finances.
Quelle mouche a piqué ces députés irresponsables qui ont conféré à un idéologue comme Coquerel, le rôle tout puissant de Maître du secret fiscal de la France, alors que selon l’usage, ce poste a toujours été destiné à un élu modéré ?
Eric Coquerel ? Un député LFI, ancien anarchiste, LCR, trotskiste, à la réputation diabolique, le Robespierre le plus redoutable des Robespierre de LFI. Avec Clémentine Autain et d’autres compères, il lance le club Maintenant à Gauche, une espèce de mouvement à l’idéologie anti- libérale.
Il a été le coordinateur politique au sein du PG, l’instigateur de la stratégie qui prônait la sortie de la France de l’Union européenne et de la zone euro. En 2016, lors de la campagne présidentielle de Jean Luc Mélenchon, il est à l’origine du slogan : « Cette Europe-là, soit on la change, soit on doit la quitter.»
Coquerel ? Un Méphistophélès, un islamo gauchiste convaincu, qui avait poussé Mélenchon à participer à la manifestation de novembre 2019, aux côtés d’associations islamistes pures et dures. C’est encore lui, qui avait appelé et soutenu les migrants à occuper la basilique de Saint Denis.
Il est le représentant inconditionnel des convictions qui collent à l’idéologie LFI, où l’on hait la police, où l’on dénonce, on accuse, on vomit sur la république, où l’on glorifie le port du voile, «Un insigne, féministe, pour l’incarnation de l’esprit français».
Un homme qui porte la haine du capital, la haine des riches, la haine de l’argent, la haine de soi, un homme dangereux au poste qui lui a été confié.
Derrière les coulisses de l’Assemblée, les rares députés qui comprennent encore quelque chose au fonctionnement de l’Assemblée nationale, se posent des questions.
Certains craignent que ce nouveau président dévoile des informations, d’autres parlent d’une persécution fiscale. On sait déjà que ce Grand Astaroth, puissant trésorier des Enfers, veut taxer les grandes entreprises qui auraient fait des profits pendant la pandémie !
Eric Coquerel promet, jure et crache qu’il ne fera pas de persécutions fiscales, qu’il luttera seulement contre l’évasion fiscale. Mais de la lutte à l’évasion fiscale, à la persécution fiscale, il n’y a qu’un pas…
Il aura un magnifique bureau, une voiture, un chauffeur, des restaurants à sa disposition. Beurk ! C’est anti révolutionnaire tout ça !
On apprend aujourd’hui qu’Eric Coquerel est mis en cause pour son comportement avec les femmes. Il est visé par un signalement adressé au comité de suivi contre les violences sexistes et sexuelles de La France Insoumise. Encore un sale coup du mouvement #MeToo… ou bien ? La justice y pourvoira…
En attendant le prochain spectacle du discours de politique générale d’Elisabeth Borne, tous les nouveaux députés découvrent leur place dans l’hémicycle. Les Ensemble, les Nupes, les RN, LR. Chaque formation fournit son lot d’intrigants, de médiocres, d’incompétents et d’ignorants qui meublent une chambre qui ne représente qu’eux-mêmes.
Elisabeth Borne qui part avec un bon lot de handicaps, a tout intérêt à poser la question de confiance et à booster ce parterre de trolls, élus par le miracle de l’abstention. Le pouvoir d’achat, le nouvel état d’urgence covid qui nous pend au nez, le dossier de la retraite à 65 ans, l’endettement, la guerre en Ukraine, l’inflation, autant de sujets qu’elle devra aborder avec l’accord du chef de l’Etat, que personne ne voit plus et n’entend plus depuis sa réélection.
Le voilà devant un parterre de saltimbanques. Un LFI à la commission des finances, une association de foutriquets déjà dans le schéma habituel des luttes intestines de gauche, et la victoire incontestable du RN qui rafle 89 sièges à sa barbe.
Le pouvoir change de mains, le chef de l’État affaibli devra-t-il ramper devant ceux qu’il méprisait hier mais qu’il pourrait implorer demain?
Séraphine