Aussitôt assise sur son nouveau trône, La Jeanne découvre la puissance de son pouvoir et prend possession de la ville et des citoyens qu’elle croque et qu’elle gobe à son plaisir.
Dix huit mois de mandat lui auront suffit pour élaborer un plan Terminator en mode marche rapide. La découverte du pouvoir est grisante, la Jeanne n’y échappe pas. Au début du plan vert s’inscrit une subvention de 2,56 millions d’euros pour la construction de la mosquée « Eyyub Sultan » par l’association turque « Milli Gorus » une secte intégriste reconnue comme telle par l’Etat Français. Mais… Ce n’est pas tout… Jeanne manigance, tergiverse, tournicote pour rejeter l’adoption de la définition de l’antisémitisme, de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’holocauste. (IHRA), qui se termine par un vote contre la définition et les outils de lutte contre l’antisémitisme au conseil municipal de Strasbourg. (Seule ville au monde à avoir voté contre) Plus de 29 démocraties ont officiellement adopté ce texte.
La cadence infernale se poursuit sous les yeux des strasbourgeois médusés.
Dépose d’une gerbe en solitaire, devant le monument de l’ancienne synagogue de l’Allée des justes, sans avoir concerté la communauté juive de Strasbourg qui convie chaque année, tous les représentants religieux à l’occasion de cette cérémonie. Le rapprochement inter religieux si cher aux trois communautés strasbourgeoises n’intéresse pas la Jeanne et ses Muppets. Absences remarquées des notables de la ville lors des manifestations de soutient à la famille de Sarah Halimi. Silence assourdissant de l’exécutif lorsque sa ville jumelle Ramat Gan עיריית רמת גן en Israël est mortellement touchée par des tirs des terroristes du Hamas : aucun message, rien. Et maintenant Strasbourg qui invite lors de son « village des associations » des collectifs ou associations ouvertement anti-juifs, amalgamant allègrement juifs et Israël, appelant clairement à boycotter un pays membre de la communauté des Nations, projetant l’éradication d’un état démocratiquement constitué, expliquant qu’Israël c’est « l’apartheid », proférant des mensonges destinés à stigmatiser une religion et les habitants d’un État. « Mais bien sûr tout cela ne sont que des quiproquos », « on se fait des idées », « on voit le mal partout »
L’Alsace, et notamment Strasbourg sont un terreau de liberté et de volonté de vivre ensemble. Strasbourg incarne le symbole de la tolérance et de l’humanisme. Strasbourg est une Dame, pas une jeanne élue par la grâce de la Covid. Strasbourg c’est Geiler de Kaysersberg, Jacques Wimpfeling , Sébastien Brandt, Oberlin, Beatus Rhenanus et Erasme qui stigmatisaient l’inconduite et l’ignorance des élites de l’époque. Albert Schweitzer, Prix Nobel de la Paix en 1952 initiateur de l’action humanitaire, de l’écologie, et du désarmement nucléaire.
Dès leur entrée en fonction, les Muppets fraichement élus se sont servis de leur majorité pour faire passer leurs idées et balayer d’un revers de la main toute une partie de l’histoire d’Alsace en matière de tolérance et d’humanisme.
Les strasbourgeois s’interrogent sur la signification de ces actes. Que faut-il en penser ? Une idéologie douteuse ? Où sont les priorités ? Quelles sont les ambitions pour Strasbourg ?
Jeanne ne reste que l’élue du peuple, et à ce titre elle lui est redevable. Le peuple est souverain ; les élus ne sont que les outils qu’il fait et qu’il défait à sa guise.
Ânne, Ânne, ne vois-tu rien venir ?
Churchill
