L’équipe du journal a décidé de faire renaître Le Torchis un follicule d’humeur et de culture, poil à gratter de la vie politique culturelle et économique.
Pendant les années papier du Torchis, de 2001 à 2005, sous le mandat de nos tristes roitelets de l’époque, nos responsables politiques s’arrachaient le journal espérant y voir apparaître leurs noms. Un honneur particulier, réservé par le Mensuel aux glandeurs les plus représentatifs de notre gratin politique.
Le journal dévoilait toutes sortes de messes basses, et autres secrets qui avaient déclenché un soulèvement violent de nos élus. La révolution des insurgés était en marche. Les fâcheux de l’oligarchie toujours en place se torchaient de toutes sortes de procès en justice contre le journal dans le but de le faire disparaître… pour mieux se l’approprier.
La rumeur battait son plein. Qui étaient les rédacteurs du Torchis ? La femme à abattre était toute désignée, cette arrogante, irrespectueuse directrice de rédaction, qui se commettait d’autant de crimes de lèse majesté au nom de la sacro sainte liberté d’expression ! Les magistrats la feront taire ! Mais la friponne n’a jamais été condamnée, et comble de la farce, elle revient avec son Torchis, son équipe et les encouragements du peuple toujours à la recherche d’un phénix flamboyant.
Onfray, Tadeï, Zemmour, on vire aujourd’hui tous ceux qui sortent du politiquement correct.
À l’heure d’une censure imposée par la volonté d’un gouvernement de petits joueurs, Le Torchis ouvrira sa grande gueule en mots, en expressions, en locutions dont les couleurs feront pâlir les trompettes de la neutralité.
L’équipe du Torchis nouveau a gardé le même très mauvais esprit et restera soucieuse d’apporter une information politiquement très incorrecte, sur des sujets régionaux, nationaux et internationaux. Tout sera dit dans le respect de la déontologie de la presse libre.
Le Torchis est de retour. Qu’on se le dise !
