Tu n’as rien à prouver, rien à justifier, rien à expliquer. Rien. Tu n’as pas à leur ressembler. Tu n’es pas obligé.
Et si tu fais partie des 20% d’étranges, de bizarres, incompréhensibles, d’illuminés, …. d’incompris, …. Ce n’est rien. Ce n’est rien. Tu es bien.
N’essaie pas de tricher, de te forcer à leur ressembler. N’aie pas peur, n’aie pas honte, de ce que tu es. De qui tu es. Tu es. Tu es. Ne les laisse pas te tuer.
Ils ne comprennent pas, parce que tu es trop grand, trop nouveau, trop ancien, trop ailleurs, trop d’ailleurs, trop d’un autre univers, parallèle. Tu es trop riche, trop profond, trop complexe, trop multiple, trop nombreux. Ils n’arrivent pas à tracer ton périmètre. Ni ton aire. Ils ne lisent pas tes mots, pas ton air. Pauvre hère. Ne t’abandonne pas parce qu’ils ne savent pas lire les lignes que tu dessines.
Ne pense pas que tu es seul. Ne pense pas que personne ne comprendra. Il y en a, des comme toi ….
Ne perds pas ton temps à essayer de convaincre ceux qui ne saisissent pas. Qui n’ont pas envie de s’approcher de ton monde un peu secret.
Va plutôt trouver ceux qui liront tes sourires, ceux qui n’auront pas peur de tes rires, de tes larmes, ….
Ou de ton casque.
Martine Benz