Après la barbarie perpétrée par le Hamas sur le sol d’Israël, Jean-Luc Mélenchon refuse toujours de condamner ces actes abominables.
Il doit faire face à des diatribes telles que :
« LFI fait-elle toujours partie de l’arc républicain ? »
Pense-t-on réellement molester ses positions avec ce genre de problématique ?
Imaginez approcher un collaborateur de Pol Pot, de Staline ou de Mussolini et de lui asséner : « Attention monsieur ! votre comportement est anti-démocratique ». Quel coup porté !
C’est pourtant ce que ne cesse de faire l’Occident pour donner suite aux attentats islamistes commis sur son propre sol… « Vous n’aurez pas ma haine », « Des déséquilibrés », « Une marche Blanche », « Je suis Charlie », «Je suis ceci, je suis cela »… « Condamnons fermement »… « La tour Eiffel éteinte… », etc., etc.
Les jihadistes doivent rire de ce marché de l’affection post attentat développé en Occident. Et ce comportement les encourage à commettre davantage de barbarie.
Il faut adopter avec les terroristes et leurs collabos un « comportement militaire », déjà dans la sémantique, et démanteler « leurs tunnels ».
Le plus profond, sur lequel repose toute la communication de LFI, est de se considérer comme « insoumis ».
Il y a effectivement quelque chose de fort, de beau et de presque romantique dans l’insoumission face à un «système».
Le problème est que les membres de LFI sont totalement soumis. C’est un tour de passe-passe. Ils sont d’abord soumis à leur haine d’Israël.
Enfants juifs torturés, décapités, mères violées, massacrées, filmées, non, il n’y aura aucune compassion de leur part.
La haine des Juifs et d’Israël est inscrite dans leur système nerveux.
Vous ne pourrez rien y faire.
Voulez-vous réveiller un membre de LFI après quatorze heures de sommeil ?
Pas la peine d’un réveil Darty, prononcez « Israël ! » qu’il sera déjà debout en position ridicule de combat, quelles que soient les pires exactions commises à l’égard de l’État hébreux.
Si le IIIe Reich avait été contemporain de la résurrection d’Israël, qu’il suspectait déjà, vu la déclaration Balfour de 1917, quel aurait été son discours à l’égard de l’État juif ?
Remplacez dans Mein Kampf le mot « juif » par « État d’Israël ».
Vous allez être surpris d’entendre les sempiternels discours jihadistes, mais vous aurez aussi l’impression de tomber sur des critiques ressemblant fort à celles exprimées par LFI contre Israël.
LFI diffuse dans son discours à l’égard d’Israël les mêmes propos qu’une extrême droite radicale, ancestrale et génocidaire.
Leur tour de passe-passe le plus habile est de maquiller cette haine féroce sous un amour débordant pour les Palestiniens. Ils en deviennent « palestinolâtres ». Ce sont leurs idoles.
Mais si ces derniers sont massacrés par milliers, par Daesh en 2015 à Yarmouk, en Syrie, dans une cruauté absolue, personne ne dit un mot, car personne n’y voit la main d’Israël.
La seconde soumission logique de LFI s’opère à l’égard des fondamentalistes islamistes. LFI est un canal d’acceptation des idéologies salafistes en France et donc de leur propagation.
Leurs dirigeants sont financés en sous-main par des capitaux provenant de pays ou d’entités soutenant le terrorisme, via un système financier labyrinthique extrêmement complexe, concomitants d’activités de certaines ONG.
Idéologie, discours, sources financières, affichage sans complexe avec des dirigeants islamistes fondamentalistes, accueil en France de terroristes libérés par Israël, il n’y a guère besoin d’être prophète pour comprendre que si une organisation type Hamas faisait main basse sur la France, LFI engendrerait aussitôt la « Seconde Collaboration ».
Mandrake