Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Oumar l’a tuée

Elle est dans le coma après avoir été opérée pendant plusieurs heures par des chirurgiens héroïques qui n’avaient jamais vu des actes d’une telle cruauté. On ne connaît pas son nom, seulement celui de son tortionnaire, Oumar.

On parle d’elle aujourd’hui alors que l’agression dont elle a été victime a eu lieu il y a 10 jours. On parle d’elle dans les médias privés car les médias publics n’en ont pas parlé, par idéologie, par lâcheté, par complicité. 

Ils ont ravalé un acte d’une cruauté exceptionnelle au rang d’un simple fait divers, à la rubrique des chiens écrasés. Il a fallu la colère et l’obstination des internautes pour que cet acte ne subisse pas le sort que les médias métastasés par la gauchopensance lui avaient réservé : l’oubli.

Le marécage putride dans lequel se vautrent ceux qui font l’opinion en France recouvre désormais ce qui restait encore – croyait-on – humain à gauche.

«Un criminel doit être condamné pour ses crimes, qu’il s’appelle Oumar, Francis, Michel, Emile, Guy ou Patrice. La barbarie, la perversion, le vice n’ont ni couleur de peau ni nationalité. Se servir d’un acte odieux pour sous- entendre que les immigrés sont des violeurs est raciste», a dit monsieur Faure. Ah oui ? Et dire que toute la police tue, c’est quoi ? Humaniste ? Quand d’autres barbares « racisés » massacrent un jeune juif, Ilan Halimi, parce que « tous les juifs ont du fric », qui, à gauche, a dénoncé cet amalgame ignoble?

Les propos des kapos comme Faure, avec leur discours précautionneux préenregistré et d’une lâcheté puante, sont aussi criminels que les actes d’Oumar. Rappelons à celles et ceux qui ont une conception à géométrie variable et ethnique de l’application du droit pénal, que la complicité est punie au même titre que l’acte principal. Relativiser cet acte inqualifiable en suggérant que sa dénonciation relèverait d’un racisme primaire relève de la complicité. Pourquoi serait-ce raciste? Parce que le bourreau est noir ?

Supposons que les faits aient été inverses: une femme noire massacrée par un homme blanc, qu’eût dit monsieur Faure? « Qu’un criminel doit être condamné pour ses crimes, qu’il s’appelle Francis, Oumar, Mohamed ou Khaled. La barbarie, la perversion, le vice n’ont ni couleur de peau ni nationalité. Se servir d’un acte odieux pour sous-entendre que les autochtones sont des violeurs est raciste»? Il est permis d’en douter.

Olivier Faure, lui, se comporte comme un vrai raciste, nourri de la haine de soi, qui donne des gages en faisant mine de détester ce qu’il est lui-même, en digne héritier de Rosenberg.

Pas de marche blanche, de bougies, d’ours en peluche prévus dans les banlieues? Pas la moindre petite émeute?

Et nos féministes inter-galactiques? Où sont-elles avec leurs indignations sélectives? Elles sont peut-être encore à se demander ce qu’elles pourraient dire à propos du martyre enduré par la petite Lola? Leur silence serait-il dû au fait que LA barbare d’alors ne s’appelait pas Monique ou Simone? 

Pour elles, un mâle blanc qui fait un barbecue, c’est bien plus grave que le viol par un mâle noir réitéré plusieurs fois avec un manche à balai, avec perforation des intestins, des poumons, du diaphragme, une cyanose du sein et des côtes fracturées.

Oumar l’a massacrée et le monde de l’entre-soi médiatique essaye de l’achever par son silence, son relativisme, son padamalgamisme, sa lâcheté émétique.

Monsieur M’Bappé n’a-t-il pas trop mal à Sa France? Peut-être que la victime du petit ange Oumar n’a pas assez souffert. 

Le calvaire n’a pas bousculé grand monde à gauche, encore moins chez les bobos du showbizz trop occupés à faire le procès en droitisme de Sardou et aucune du côté de Brégançon, pour cause de piscine et de jet-ski.

Izia Higelin, même pas un petit lynchage d’Oumar, façon pinata? Monsieur Mélenchon, un p’tit commentaire, ou faut-il attendre que le prochain Oumar refuse d’obtempérer?

Oumar l’a tuée. Certes elle n’est pas morte, disent les plus optimistes ou les plus fourbes, c’est selon. En réalité elle est morte, complètement morte, sa vie est foutue, définitivement foutue. Si elle se remet physiquement de ses tortures, ce qui est très improbable, elle est complètement morte, mentalement, psychiquement, sentimentalement.

Cette pauvre et innocente jeune femme est morte et la Gauche avec elle. Ce qui reste du cadavre de la Gauche achève de se décomposer, la tête ayant pourri depuis longtemps. Le monde civilisé doit s’incliner devant les dégénérés.

Il ferait beau voir.

O.T.

Partager cet article :

Facebook
Twitter
LinkedIn