Elon Musk vient de dépenser 44 milliards de dollars pour acheter twitter. Il a tweeté « the bird is freed ».
Musk a annoncé qu’il souhaitait que la liberté d’expression règne sur la plateforme.
Les Américains jouissent d’une liberté d’expression quasi-totale avec le 1er amendement de la constitution des Etats-Unis.
C’est assez drôle de voir des personnalités et des médias de gauche pousser des cris d’orfraie alors que ces derniers n’étaient pas mécontents de voir les contenus de leurs opposants être censurés, une liberté d’expression à géométrie variable.
Même l’ONU presse Musk de faire respecter les droits de l’Homme sur Twitter !
Plusieurs annonceurs et grandes marques internationales ont retiré leurs publicités pesant ainsi sur les futurs revenus publicitaires de l’oiseau.
44 milliards c’est cher payé, mais la liberté n’a pas de prix.
Musk est un entrepreneur, un visionnaire mais il n’est peut-être pas un bon samaritain.
Un article publié ces jours-ci par The Spectator, magazine politique britannique, lève le voile sur une possible transformation de Twitter.
Parions sur une app incontournable dans le quotidien des gens.
WeChat est un possible modèle. WeChat, propriété du géant chinois Tencent, est l’application la plus utilisée. WeChat n’est pas seulement une messagerie instantanée mais aussi une application de médias sociaux et de paiement mobile. WeChat ressemble à une « application pour tout ».
Elle est devenue incontournable : pour commander un taxi, pour voir le menu au restaurant, pour payer en scannant un QR code etc. Elle a aussi son pendant business pour les entreprises.
Il est évident qu’un business model basé uniquement sur les revenus publicitaires montre ses limites.
Si le nouveau business model de twitter intègre le paiement instantané et un faible abonnement pour utiliser des services à forte valeur ajoutée, la société pourra envisager d’être profitable.
Les gazouillis resteront mais ne seront plus la division la plus rentable du nouveau twitter.
Donald Duck