Israël, le poil à gratter de l’humanité ?

Depuis la proposition de la résolution de Nupes contre « l’apartheid » en Israël, l’intelligentsia française, s’il en reste, s’agite, les réseaux sociaux ont de quoi se défouler, les médias on un sujet vendable, les signataires de la résolution tournent en rond et les antisémites libèrent leur haine. La France est en émoi, la résolution Nupes est bienvenue, elle est une diversion idéale pour éviter les vrais sujets.

Vu d’Israël, le peuple s’esclaffe et se demande une fois de plus, quelle mouche a encore piqué cette assemblée de marioles.

« Israël serait-il le poil à gratter de l’humanité ? » 

Pourquoi les Nations éprouvent-elles tant de mal à faire preuve d’objectivité à l’égard d’Israël ? Peut-être parce que de tous temps, Israël s’est voulu le médiateur entre la Transcendance et l’Humanité, le Peuple du Livre qui apporte ou rappelle aux hommes la Loi divine, la morale, le dieu Unique, abolissant les siècles de ténèbres qui ont précédé et les cultes païens, l’idolâtrie et l’absence du respect de la Vie et des droits de l’Être Humain.

Aussi faut-il finalement ne point trop s’étonner que les autres Nations finissent par prendre en grippe ceux qui leur apparaissent comme d’éternels donneurs de leçons et qui leur rappellent à tout instant le droit chemin, taraudant leur mauvaise conscience lorsqu’elles s’en éloignent. Et cela est particulièrement vrai pour les nations occidentales, en partie dépositaires de l’héritage de ces valeurs.

Si l’on ajoute à ces considérations la culpabilité incomplètement assumée de l’ensemble de l’humanité, en particulier en Europe, continent théâtre et acteur de 20 siècles d’humiliations et de persécutions qui ont culminé avec la Shoah, alors on appréhende beaucoup mieux la subjectivité et le caractère injuste de l’attitude des Nations, (et surtout de l’Union Européenne) vis-à-vis d’Israël.

« Je connais trop les hommes pour ignorer que souvent l’offensé pardonne, mais que l’offenseur ne pardonne jamais » a écrit Jean Jacques Rousseau.

A ce « complexe de l’offenseur européen », se cumule sa soif inextinguible de pétrole arabe et l’importance des minorités musulmanes plus ou moins remuantes sur son sol, conduisant tout naturellement les chancelleries à condamner les actions de légitime défense de Tsahal, à faire preuve d’indulgence coupable envers le terrorisme et à être si attentives au désespoir de Gaza, tout en occultant la responsabilité du leadership du Hamas, premier responsable de cette situation.

Oubliés Guernica, Sétif, Dresde, Auschwitz, Srebrenica, Verdun, Budapest, Katyn et autres hauts lieux de la barbarie européenne, haro sur Israël qui défend vaille que vaille son existence au milieu d’un océan de haine tout en conservant contre vents et marées son idéal éthique.

Messieurs les censeurs, votre passé, votre hypocrisie et votre partialité vous discréditent : Israël a non seulement le droit mais le devoir de défendre son existence et ses citoyens. 

Je suis certain que ce pays continuera de le faire avec infiniment plus de respect des valeurs humaines et des vies civiles qu’aucune autre armée dans l’histoire des guerres de l’époque actuelle.

Alphonse Dansl’mur

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