Le conte du barde
Un corbeau avait élu domicile dans une tour de guet d’un ancien château dans la vallée du Nideck. Le responsable du site, Alfred, souhaitait déloger le nid et son locataire qui ne cessait de faire des dégâts.
Mais vous le savez tous, l’opération ‘’Les portes du temps » déchaîne l’actualité des syndicats d’initiatives et des offices de tourisme de notre belle Alsace, dont le chef d’orchestre est le président Frédéric Bierry, (président du Conseil départemental du Bas-Rhin depuis 2015).
Depuis 2019, cette nouvelle initiative des instances régionales qui veulent valoriser les joyaux de notre territoire via les châteaux forts d’Alsace et d’Outre Rhin est en marche. Toutes les instances responsables de la protection et de la valorisation de ces châteaux forts se sont mobilisées.
Alfred, le technicien, sait que son souhait de déloger le corbeau squatteur, doit répondre aux règles les plus strictes de la protection des animaux sauvages, et de toutes les obligations en vigueur.
Alfred et son corbeau mathématicien
Alfred, chargé de cette mission, relate ses mésaventures avec le volatile. Il raconte qu’il a monté les escaliers de la tour de guet, et que le corbeau s’est envolé pour se poser sur le hêtre en contrebas de la tour de guet. Il est redescendu immédiatement, et il a constaté que le corbeau l’observait, et s’envolait pour regagner son nid dès qu’il était sur le chemin d’accès à la tour.
Alfred ajoute, qu’après plusieurs tentatives, le scénario se reproduit. Les collègues rigolent, Alfred leur demande de bien vouloir écouter la suite. Il leur explique de quel stratagème il va user pour déjouer les plans du corbeau.
Il imagine que deux personnes pourraient embrouiller la cervelle du corbeau. Il fait appel à son fils Guillaume pour piéger le corbeau. Il pense, qu’en le voyant descendre sur le sentier en bas de la tour de guet, le corbeau regagnerait alors son nid, et que Guillaume pourrait le capturer facilement. Aussitôt dit, aussitôt fait.
Alfred redescend, il sait que le corbeau le voit, mais le volatile ne bouge pas, il reste sur le hêtre. Alfred remonte dans la tour puis redescend, mais rien ne change le corbeau reste impassible.
Perché sur son hêtre, il observe les allers-retours d’Alfred. Notre technicien fait signe à Guillaume de redescendre à son tour, et lorsque Guillaume est à ses côtés sur le sentier en bas de la tour de guet, le corbeau s’envole vers son nid à la tour de guet du château du Hohenstein.
Après son récit, ses collègues décident de l’aider. Ils organisent une journée pour débusquer le corbeau du Hohenstein, qu’ils appellent maintenant Le Corbeau Mathématicien.
Dans la vallée du Nideck, mille légendes circulent, la plus célèbre est celle qui paraît dans un ouvrage des frères Grimm. Le texte inspira le poète Adelbert Von Chamisso qui composa “Das Riesenspielzeug-la fille du géant. »
Aujourd’hui, la légende est intacte, les géants sont toujours là. Mais ce n’est pas le sujet du jour, revenons à notre légendaire Corbeau Mathématicien, et à notre équipe bien décidée à capturer ce corbeau farceur.
Alfred et deux de ses compères décident de recommencer le plan de capture du corbeau, mais avec une stratégie plus élaborée. A l’approche du château, nos trois compères décident de se dissimuler sous une grande cape, pour ne faire qu’une seule masse jusqu’à l’escalier de la tour de guet.
Les trois compères montent en haut de la tour de guet. Puis, l’un d’entre eux se cache pendant que les deux autres descendent. Le corbeau s’est réfugié sur son hêtre dès les premiers bruits de pas dans l’escalier de la tour de guet, et…
Il attendait que le troisième homme redescende avant de regagner son nid !
‘’ Tel est pris qui croyait prendre ’’. Sans aucun doute ce corbeau avait la bosse des maths.
Cultiver son jardin forestier
Explorer son paysage intérieur en prenant un petit moment pour analyser l’état de notre conscience est un exercice intéressant.
Voilà une belle idée, pour cultiver un espace à vous, comme un jardin naturel de type japonisant où vous allez créer votre lieu de relaxation selon vos envies.
Il suffit de trouver un coin où le sous étage de la canopée est dense, une diversité en essences et quelques buissons de fougères, ronces, houx, bouquet de noisetiers. Avec le sécateur en main, une vivacité d’esprit, vous constituerez un espace à votre image.
Ceux qui ont déjà construit des cabanes, ressentent une immense fierté à la fin de l’ouvrage. Quelques attrapes rêves, un ou deux carillons en bois pour chasser les mauvais esprits, réveillez le celte qui dort en vous !
Une hêtraie dense dans le bois nouveau de cette parcelle 19 est un lieu propice. Je construis un brise vue sur le côté gauche, une barrière à droite. Je décide de délimiter mon espace et de le nettoyer. J’ai envie de réaliser une gloriette végétale (bois et plantes), mon nouvel espace de réflexion.
J’ai le schéma en tête. Je cours dans ce bois à la recherche des mes poteaux porteurs dits des perches et de mes faitières, ainsi que des traverses
Il suffit de petits riens pour transformer une journée banale en un moment de félicité.
Je me souviens de l’enseignement d’un ami druide de Grendelbruch :
« Cher Marcello, combien d’aiguilles sur ce sapin ? Combien de brins d’herbe dans le pré de la Combe et combien d’étoiles dans le ciel de ce soir ? Si tu pouvais compter toutes ces choses, tu pourrais compter le nombre de bienfaits de la création, mais n’essaie même pas de compter.
Contente-toi de faire confiance, goûte les fruits du monde et rends grâces aux puissants qui ont rendu ce monde visible ».
Marcello le barde du Torchis.