Le cerveau de Valérie

Qui osera encore prétendre que LR n’est pas un parti progressiste ? Reconnaissons qu’ils ont fait fort en élisant Valérie Pécresse, femme, blonde et handicapée. 

Vraiment, chapeau ! Accepter qu’une femme délaisse ses casseroles pour se présenter à l’élection présidentielle, c’est peut-être un petit pas pour sa cuisine, mais c’est un bond de géant pour les LR ! Une blonde élue par des mâles conservateurs… ce n’est plus du courage, mais de la témérité, voire de la bravitude, comme dirait miss Chabichou.

La blonde Valérie Pécresse, déjà lestée d’un bon fardeau, souffre, en plus, d’un sacré handicap ! En effet, Valoche est atteinte d’une pathologie rare et spécifique à son milieu : la surcharge cérébrale latérale (SCL) qui a pour conséquence de faire tomber la tête sur le côté. 

Bien que l’hypertrophie cérébrale soit une pathologie assez commune chez les énarques, la SCL ne se rencontre que rarement. Certaines études ont établi un lien entre égo surdimensionné (appelé macroncéphalisme) et SCL, mais la pathologie pécressienne semble suffisamment sévère pour susciter la controverse chez les scientifiques. Les études les plus récentes y voient une tendance immodérée à la séduction et ce que l’on prend pour un rictus de constipée chronique n’est, en réalité, qu’une technique pour attirer l’attention (ceux qui la côtoient disent qu’elle fait miaou quand elle sourit).

Elle a pourtant du mérite Valoche, d’autant que son déséquilibre cérébral n’est pas son handicap le plus pesant. Elle doit tout à son mentor auquel elle fait référence dès qu’elle peut, c’est-à-dire tout le temps : Jacques Chirac ! A l’entendre, « pas de Chichi, pas de Valérie ! » Elle lui doit tout, il lui a tout appris en politique.

Autant dire que sa campagne s’annonce des plus poilantes, car si elle met effectivement ses pas dans ceux de son mentor, on n’a pas fini de rigoler. On se réjouit déjà pour les « j’aime les pommes », ça fait « pschit », c’est « abracadabrantesque », « what do you want, that I go home to Neuilly? », ou encore « qu’est-ce qu’elle veut encore la ménagère, mes couilles sur un plateau? » (bon, celle-là, c’est pas sûr).

Et en cas d’élection à la présidence, il va falloir que Valoche se mette au tricot ou à la pâtisserie pour occuper son temps, si elle veut en faire aussi peu que son Chichi.

OT

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