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Mais viens,

Mais viens, suis-moi, arrête d’avoir peur, d’hésiter, de danser à reculons, arrête de te répéter tes putains de vieilles leçons ! Viens, viens, allons-y ! 

Où ? 

Aucune idée ! Cesse de demander ! 

Suis la courbe, suis les miennes, avance, danse et ferme ta grande bouche ! 

Pose plutôt tes lèvres sur mes lèvres et répète après moi : « your lips on my lips, apocalypse. » 

Allons boire la mer entière, oublions l’amer entier ! 

Tiens-moi par les hanches, pose ta main sur mes reins, tiens-moi bien ! Pour que je ne t’échappe pas, et rattrape-moi comme on attrape froid, comme on a chaud, chaud au corps, au cœur ! 

Et là, tu hurles de bonheur. 

Comment ça, tu n’y crois pas ? Redis-moi ça ! On la refait. Depuis le début. 

Qu’as-tu donc bu ? 

Bois à la fontaine de ma bouche, attends que je te touche et surtout, surtout, redresse ma couche ! 

Je dors un peu et je t’oublie ! 

C’est ce que je fais de mieux !

 ©️ Martine Benz 

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