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J’aurais aimé qu’il m’aime

J’aurais aimé qu’il m’aime au lieu de souhaiter ma fin, le soir et le matin. 

J’aurais aimé qu’il ne me menace pas, j’aurais aimé qu’il ne lève pas son bras. 

J’aurais aimé qu’il éprouve de l’admiration, pas du mépris. 

J’aurais vraiment bien aimé qu’il soit mon ami.

Je n’ai pas eu de chevalier protecteur et j’ai eu peur. Très peur.

Mais j’ai eu un parfait ennemi. Oui. Un ennemi parfait. Quelqu’un qui, pendant des années, me haïssait. Et qui ne s’en est jamais lassé. 

C’est une forme de fidélité. De loyauté. 

Et peut-être que je n’ai pas eu de chevalier pour apprendre à monter, apprendre à gagner, apprendre à ne pas dépendre, apprendre à exister. Seule.

C’est gagné. 

Je ne voulais pas de combat. Pourtant, je l’ai gagné. 

Parce que si je n’ai pas été aimée, j’ai au moins appris à m’aimer. 

Seule.


®️Martine Benz

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