Depuis l’explosion de l’Assemblée nationale, il ne s’est pas passé un jour sans polémique, sans bagarres, sans menaces sans tueries, sans rugissements et sans antisémitisme en France. L’Assemblée nationale ne reposant sur aucune force politique capable de faire une majorité est un Grand Barnum NFP dirigé par un forcené infâme, désireux de mettre le pays à sac et à sang.
Faisant fi du chaos, Le Grand Marionnettiste, préoccupé par la valse des consultations de chefs, de sous-chefs, de résidus de l’arène politique, a fait comme si … En réalité, il a kiffé ses feintes et ses pièges en même temps qu’il brisait l’un à après l’autre les réfractaires à l’alliance du pouvoir. Et, Abracadabra, ça a marché !
Après 58 jours de magouilles, de promesses, de mépris et de déni de la démocratie, Habemus papam ! La survie du nouveau premier ministre et du Président reposerait sur la détestée Marine qui deviendrait la cheffe incontestée, la faiseuse de rois. Comme c’est bizarre!
Michel Barnier apparaît en costume-cravate, il parle posément du vrai français de France. Il sait se tenir, il est aimable, Michel Barnier est une promesse d’éclaircie et de bienséance que les Français avaient oubliée. Avec lui apparaissent quelques nouveaux visages différents de ceux qui conspuent toutes les règles de la République dans une atmosphère de violence déchaînée depuis 7 ans.
Le premier Ministre est un ancien parlementaire, un ancien ministre, un ancien commissaire européen, un négociateur intransigeant rompu à la chose politique depuis 50 ans. La France respire l’ancien, le retour à la sagesse, et le peuple exténué pense avoir échappé au pire. La France a enfin son héros !
Mais le héros marche sur un fil, au NFP la férocité s’amplifie, la haine est de plus en plus intense et dangereuse. Du côté Renaissance, rebaptisé Ensemble Pour la République, histoire de faire oublier la néfaste ère Macron, on entend le grondement de la défaite malgré les efforts de Michel Barnier qui tente d’expliquer aux troupes marconiennes qu’il respectera « toutes les sensibilités, qu’il s’agit d’un nouveau gouvernement, pas d’un remaniement ».
Les petits péteux persistent à croasser. Gabriel Attal déclare solennellement : « à côté des devoirs, nous avons aussi des droits. Nous avons un droit d’exigence. Pas une majorité ne peut s’écrire sans nous. Pas un vote ne peut se gagner sans nous », et Darmanin d’ajouter: « il faut se dire qu’on doit garder notre libre arbitre« … Bla Bla Bla … Au sein du parti antisémite, proxy naturel de l’intifada, on s’inquiète de la politique migratoire en versant des larmes de crocodile lorsque M. Barnier proclame la supériorité de la loi française sur le territoire français sur toute autre loi, et semble vouloir reprendre en main la souveraineté de la France.
Le nouveau premier ministre pourrait augurer une politique d’apaisement, mettre fin à l’insécurité croissante de la rue française imprégnée de la hargne et de la malveillance de Mélenchon qui puise ses idiots utiles dans les quartiers pour en faire son fonds de commerce, et les ennemis jurés de la France, qui appellent à l’intifada en Keffiehs et drapeaux palestiniens : «mobiliser la jeunesse et les quartiers populaires. Tout le reste, laissez tomber, on perd notre temps. Là, se trouve la masse des gens qui ont intérêt à une politique de gauche» déclare le grand succube de la République.
Michel Barnier devra gouverner après 7 années de laxisme, de bordel, d’esclandre, de vacarme.. C’est un homme tenace, les français lui ont déjà accordé leur confiance, ils veulent aussi lui donner sa chance.
« Il ne faut jamais juger quelqu’un sur ses paroles, mais uniquement sur ses actes. » disait Nelson Mandela.
Alors, attendons les actes.
Séraphine