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La France, un budget annuel qui explose 

« Le pouvoir ne sera plus à l’Elysée, ni à Matignon, ni à l’Assemblée Nationale. Il sera imposé par les créanciers de la France.« 

La situation financière de la France est si grave que les élections législatives prochaines n’y changeront rien. Avec une dette de plus de 3.100 milliards d’euros, un budget annuel qui explose sur une trajectoire de déficit  de 400 à 500 milliards d’euros, la situation devient intenable.

Emmanuel Macron et son principal complice, Bruno le Maire, ont dépensé à tout va, accroissant l’ endettement de la France de plus de 1.000 milliards d’euros en 7 ans! Avec la remontée des taux d’intérêt fixée par la BCE, les intérêts de la dette passeront progressivement de 50 à 75 milliards d’euros par an, tandis que la croissance du pays ne dépassera pas 1%. S’endetter à plus de 3% pour financer une croissance de moins de 1%, se traduit par un appauvrissement du pays.

La crise actuelle financière, sociale, énergétique, le financement de la guerre en Ukraine, l’absence de réflexions sur l’état du pays à moyen terme, ont pulvérisé la société, détruit les classes moyennes, émietté les institutions, (communes, départements, régions…). Les paroles politiques qui émergent sont celles des extrêmes, mais ce ne sont que des paroles. Les alliances de gauche et de droite n’auront aucune marge de manœuvre pour financer leurs programmes si aucune réforme de fonds n’est entreprise.

Le pouvoir ne sera plus à l’Elysée, ni à Matignon, ni à l’Assemblée Nationale. Il sera imposé par les créanciers de la France. L’Allemagne pourrait nous imposer davantage de rigueur dans nos dépenses, afin de ne pas compromettre la valeur de l’euro. Car si rien n’est fait, si la fuite en avant en matière de dépenses publiques se poursuit, la France sera en cessation de paiement. Même si la BCE intervenait, cela ne se ferait qu’au détriment de la valeur de l’euro qui fondrait comme neige au soleil. Toutes les réformes, toutes les mesures promises sont irréalistes et non réalisables, sauf à  » renverser la table » et changer de fond en comble les structures de nos dépenses. Gagner les élections sera une victoire à la  » Pyrrhus », car le vrai indicateur déterminant sera la contrainte extérieure, le marché financier mondial qui accordera ou non, à la France la possibilité de poursuivre son financement sur sa trajectoire.

La  France entre en territoire inconnu. D’ores et déjà les taux d’intérêts des obligations françaises ont augmenté rendant ainsi le financement de nos dépenses de plus en plus cher. Emmanuel Macron et Bruno Le Maire, en laissant filer les déficits, ont non seulement rendu la situation très difficile, mais ont placé la France en situation de dépendance vis-à-vis du FMI, de la BCE et de l’Union Européenne.

Chanoine

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