À l’initiative des conseillers communistes et écologistes, deux motions concernant Gaza ont été présentées au dernier conseil municipal de Strasbourg, le 20 mai dernier dans le but de “Peser” sur le conflit israélo-palestinien. L’orientation des débats traduisait l’intention d’entraîner le conseil municipal de Strasbourg à prendre fait et cause pour Gaza.
La municipalité strasbourgeoise a une fâcheuse tendance à outrepasser sa mission essentielle qui consiste à veiller au maintien de l’ordre public, à se mettre au service de l’intérêt général et à représenter tous les habitants de sa commune sans exception, sans distinction, en évitant de semer la zizanie comme lorsque qu’un maire décide de se mêler de la politique des affaires étrangères de la France.
Pour ceux qui ne le savent pas, la municipalité strasbourgeoise est administrée par une équipe d’écoterroristes, kamerad des idéologies mortifères de LFI. La smala de J. Barseghian, la maire de Strasbourg, n’en n’est pas à son premier galop d’essai en la matière si on se souvient de l’affaire Céline Geissmann.*
Qui connaît les élus strasbourgeois dans le monde de la politique étrangère ? Qui sait qui est Jeanne Barseghian ? Les français, même lorsqu’ils sortent de Sciences Po, ignorent que Strasbourg est la capitale alsacienne et que l’Alsace est une région française. Et voilà qu’un quarteron d’inconnus a l’outrecuidance de se servir du conflit moyen oriental à l’instar des parasites qui encrassent les sièges de Sciences Po de l’ONU, de la CPI, du Parlement européen et de l’Assemblée nationale qui vient de se prononcer en faveur de l’exclusion du député insoumis Sébastien Delogu, pour avoir brandi un drapeau palestinien dans l’hémicycle.
Quelle prétention de la part de la majorité strasbourgeoise d’élucubrer sur un sujet où les plus grands ont échoué. Le but des deux instigateurs des motions n’était-il pas plutôt de semer le chaos selon les méthodes perfides de LFI en embarquant l’équipe municipale dans une politisation des problèmes à outrance, où voulaient-ils se servir de ce conflit pour faire comme leur idole Mélenchon, une opération de communication électoraliste destinée à leur public ?
Ce tour de passe passe n’était qu’une misérable mise en scène qui visait à montrer que feu Nupes Strasbourgeoise n’hésiterait pas à défendre les positions du Hamas tout en occultant les crimes commis par le Hamas sur sa propre population et sur la population israélienne lors du pogrome du 7 octobre dernier. Toute cette mascarade n’était qu’une piètre opération politicienne qui visait à voler la parole des Strasbourgeois en voulant les représenter d’autorité. Faire l’amalgame entre Gaza et les problèmes de gestion de la ville de Strasbourg, c’est prendre les Strasbourgeois pour des demeurés.
Quelle légitimité, quel poids, quelle valeur peut avoir la parole de cette majorité municipale de province qui a fait de Strasbourg une aire de jardinage où seuls viennent se régaler et déféquer les rats, électeurs si chers à Madame la maire…
Séraphine
*Le 29/11/2021, l’adjointe socialiste Céline Geissmann avait été démise de ses fonctions après le débat sur la lutte contre l’antisémitisme. Sa position lui avait été reprochée.
