Le trou noir occidental ou la fin de la civilisation occidentale

« Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue. »  (Albert Einstein) 

Les trous noirs peuvent être de types différents, comme les trous noirs stellaires et les trous noirs supermassifs. Ils sont généralement situés au centre des galaxies. Oui, un trou noir aspire la matière qui l’entoure, car son champ gravitationnel est si intense qu’aucune forme de matière ou de rayonnement ne peut s’en échapper. 

 Le « wokisme » est une nébuleuse idéologique apparue sur les campus américains. Il s’inscrit dans le prolongement des thèses à succès des philosophes postmodernistes de la French theory, comme Deleuze, Derrida, Foucault et de l’apparition des études culturelles, des études de genre, des études post-coloniales. Le wokisme et la cancel culture sont souvent critiqués pour leur impact sur la liberté d’expression et la cohésion sociale. 

Les partisans du wokisme se revendiquent comme des personnes « woke », c’est-à-dire éveillées, conscientes et engagées. Ils disent défendre les droits des minorités, des femmes, des LGBTQ+, des personnes racisées, des colonisés et des opprimés en général. Ils disent dénoncer le racisme systémique, le sexisme, l’homophobie, la transphobie, l’islamophobie, le colonialisme, le capitalisme et toute forme de domination. Ils veulent remettre en cause les normes, les discours, les représentations et les institutions qui perpétuent ces rapports de pouvoir inégaux. Ils disent militer pour une société plus juste, plus inclusive, plus diverse et plus solidaire. 

Toute cette litanie de poncifs leur est permise car ils vivent en occident, et aux États-Unis en particulier, et bénéficient des avantages liés à la liberté d’expression et à l’économie de marché. Ils jouissent de la liberté totale, d’avoir un discours utopique d’inspiration communiste. Personne n’est opprimé. Ils ont même la liberté d’avoir le cerveau lavé par des enseignants d’obédience marxiste. Tout comme la liberté d’avoir l’hégémonie culturelle et médiatique en toute impunité : le fameux privilège rouge. 

. Les « woke » veulent imposer leur vision du monde, censurer les opinions divergentes, pratiquer la « cancel culture », réduire les individus à leur identité, victimiser les minorités, culpabiliser les majorités, nier la réalité, réécrire l’histoire et menacer la liberté d’expression, la démocratie et la cohésion sociale. Le wokisme lobotomise ses adeptes, fait le procès de l’occident surtout lorsqu’il est blanc et affublé d’un prétendu impérialisme. 

Quel rapport entre le wokisme et les trous noirs ? A priori, aucun. Les trous noirs sont des objets célestes qui résultent de l’effondrement gravitationnel d’une étoile massive. Ils sont caractérisés par une densité extrême, une force d’attraction irrésistible et une absence de lumière. Ils sont l’un des sujets les plus fascinants et les plus mystérieux de la physique et de l’astrophysique. 

Mais si l’on y regarde de plus près, on peut trouver quelques analogies entre le wokisme et les trous noirs. Par exemple, on peut dire que le wokisme est comme un trou noir qui aspire tout ce qui l’entoure, qui ne laisse rien échapper, qui ne reflète aucune lumière. On peut dire aussi que le wokisme est comme un trou noir qui déforme l’espace-temps, qui modifie la perception de la réalité, qui crée des paradoxes et des singularités. On peut dire enfin que le wokisme est comme un trou noir qui défie les lois de la nature, qui remet en cause les principes de la science. 

Ni les astrophysiciens ni les agences spatiales n’avaient prévu de rajouter à la liste des supernovas, une nouvelle catégorie de trous noirs.

Le trou noir occidental se caractérise par la combinaison du wokisme avec le ressentiment le plus vil. La haine et l’envie sont deux moteurs puissants. Toute matière grise qui pouvait exister dans des cerveaux supposément brillants a été aspirée par ce trou noir. A l’instar du trou noir dans l’espace, point de lumière ne s’en échappe. Les ténèbres viennent de s’abattre sur l’occident. C’est le néant absolu de l’intelligence et du libre arbitre. Il suffit de constater comment les présidentes des universités américaines de l’Ivy League, Harvard, MIT ont eu du mal à condamner l’antisémitisme au sein des campus lors d’une audition au congrès. Cela « dépendrait du contexte » à ce qu’il parait… 

Les DEI (Diversité, Equité, Inclusion) impactent l’ensemble de la société à travers les universités, les entreprises notamment. Elon Musk ne s’y est pas trompé : « The DEI must DIE »  En quoi le DEI est-il problématique ?  Il est vrai qu’à la différence du modèle français qui a toujours privilégié le mérite, l’Amérique a choisi la discrimination positive (affirmative action).  

Qu’elle soit positive ou non, cela reste une discrimination. Au lieu de traiter chacun équitablement et selon son mérite, finalement l’affirmative action engendre du ressentiment entre les catégories d’individus telles que l’Amérique les classe : blancs, noirs, hispaniques, juifs etc…

Harvard est une des universités les plus prestigieuses au monde.
La présidente de Harvard, présentée comme la première femme noire à diriger l’université, a consacré une grande partie de sa carrière à faire progresser le DEI en injectant une dose d’« antiracisme » et d’ « équité » qui s’avèrent être factuellement raciste et inégalitaire.
La haine des Juifs et de l’Etat hébreu sur les campus est un sous-produit du DEI.
L’affaire de plagiats répétés par la présidente montre l’ascension de bureaucrates. L’université n’est plus le lieu du savoir mais celui de l’ignorance et de l’incompétence.
L’idéologie, enracinée dans le marxisme culturel, divise le monde en oppresseurs et opprimés, présentant la civilisation judéo-chrétienne occidentale, comme le mal absolu.
La gauche a utilisé le DEI comme outil de pouvoir, s’emparant de toutes les institutions influentes.
La fin du DEI serait cataclysmique pour la gauche, ces institutions sont essentielles pour endoctriner la prochaine génération de dirigeants de gauche avec pour but d’atteindre le sommet de la société.
Les écoles des élites sont le bastion de la gauche, alimentant les centres de pouvoir de Washington à Wall Street en passant par les entreprises de technologie de la Silicon Valley.
Inquiétant, s’agissant de nos possibles futurs dirigeants. L’audition au congrès a permis de révéler au grand jour l’étendue de l’emprise du DEI. L’électeur moyen et des milliardaires, grands donateurs de ces universités, ont ouvert les yeux.
Plusieurs donateurs ont décidé de stopper leurs dons et ont commencé à mettre la pression sur les universités afin qu’elles changent leurs dirigeants. Ils semblent enfin comprendre que déboulonner des statues de grands hommes, réécrire l’histoire sous le prisme marxiste, pourchasser des professeurs pour leurs opinions doivent cesser.
Mêmes les sciences ne sont pas à l’abri d’idées et de propos insanes. La presse canadienne rapporte que selon un groupe de professeurs de mathématiques influents en Ontario, 2+2=4 est un exemple de suprématie blanche déguisée. En tout cas, 0+0=0 reste valable.
Dire que les futures élites dirigeantes déboursent près de 70 000 USD annuellement pour avoir le cerveau vidé.

Un récent sondage réalisé par le Centre d’Études Politiques Américaines de l’Université Harvard indique que 67% des jeunes Américains âgés de 18 à 24 ans considèrent que les Juifs en tant que groupe sont des oppresseurs, et que plus de la moitié des 18-24 ans pensent que la solution à long terme au conflit israélo-palestinien est de mettre fin à Israël et de le donner au Hamas et aux Palestiniens. A l’inverse les plus de 65 ans soutiennent massivement Israël.
Le lavage de cerveau des jeunes générations fonctionne.
Il est vrai que si le DEI et le wokisme avaient existé depuis 2000 ans, la civilisation occidentale, issue des pensées et du libre arbitre d’Athènes, de Rome et de Jérusalem, n’aurait pas existé.
Point d’Aristote, de Pythagore, de Saint Thomas d’Aquin, de Léonard de Vinci, de Michel-Ange, de Galilée, de Newton, d’Einstein etc…et point de merveilles architecturales qui ont traversées les siècles.
Pour sauver notre monde, il est urgent de démanteler le régime DEI et la bureaucratie. C’est une condition nécessaire mais pas suffisante. Le DEI n’est qu’un des aspects de ce que certains pourraient appeler la nouvelle révolution culturelle.
Il suffit de lister quelques exemples majeurs pour mesurer les défis qui attendent l’occident. Le politiquement correct existe et sert à stériliser les débats en faveur de la gauche.
La gauche hégémonique s’attaque aux nations et aux frontières afin de favoriser une immigration qui lui serait docile et qui lui permettrait de se maintenir au pouvoir.
La même idéologie conduit à l’insécurité massive, la justice étant d’une clémence hors-norme avec les délinquants. Dans le même temps, les élites progressistes et privilégiées vivent dans des complexes résidentiels sécurisés.
Cette même idéologie a poussé l’occident au suicide énergétique au nom du sacro-saint climat avec la fameuse transition énergétique : La France indépendante grâce aux centrales nucléaires a failli connaitre le black-out associé à une inflation des prix de l’électricité ; les Etats-Unis pays indépendant grâce à son pétrole et son gaz se retrouvent de nouveau à supplier les Saoudiens, les Iraniens et les Russes de leur fournir du carburant.
En économie, les mêmes idiots ont sabordé la machine. Des expériences de taux d’intérêts nuls ou négatifs ont enfanté de bulles dans la plupart des actifs. La planche à billets a fait resurgir une inflation vers les niveaux des années 70. Le mur massif de dette sera à résoudre. Le retour des guerres a surpris les élites idiotes tels des lapins pris dans les phares.
Cette volonté de destruction et de suicide à l’instar de la révolution culturelle de Mao reste un mystère pour beaucoup, et notamment pour ceux qui ont oublié de l’histoire.
Est-ce la fin de la civilisation occidentale ?
Duck Donald

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