« La réindustrialisation de la France ne se fera pas sans immigration ». Telle est la récente déclaration du ministre français de l’Industrie.
Il faut vraiment que les décideurs politiques ouvrent les yeux. La désindustrialisation du pays est consécutive aux actions de leurs prédécesseurs.
On ne va pas réindustrialiser la France avec des personnes peu qualifiées venant de pays du tiers-monde et sans industrie.
Il faut s’inspirer de nos voisins comme la Suisse et la Pologne. Recruter des ingénieurs, mais aussi des ouvriers qualifiés avec des salaires conséquents pour attirer les meilleurs.
Le positionnement haut de gamme est important. Il suffit de constater que les géants automobiles sont en Allemagne.
La robotique est un élément important pour l’industrie.
Les grandes compagnies de robotiques industrielles sont asiatiques pour la plupart : KUKA, Fanuc, Denso. ABB est suisse.
La Corée du Sud est le pays au monde dont l’industrie est la plus robotisée (932 unités pour 10 000 salariés), devant Singapour (605), le Japon (390), l’Allemagne (371) et la Suède (289), 255 aux États-Unis, 246 en Chine, 224 en Italie et 194 en France.
Comment espérer avoir une industrie forte lorsque la France possède un des taux les plus faibles de robotisation parmi les pays développés ?
Il est également indispensable de réduire la réglementation et les normes, de baisser les taxes et les cotisations patronales. Comme le dit avec brio David Lisnard, maire de Cannes, l’Etat doit arrêter de distribuer des aides aux entreprises et en finir également avec cette fiscalité asphyxiante.
Il est grand temps que les élus et entrepreneurs stoppent leurs reculades face aux nuisances des lobbys écolos à chaque construction de nouvelle usine.
La durée pour l’implantation d’usines en France est de l’ordre de 17 à 19 mois tandis qu’elle n’est que de 8 mois environ en Allemagne. Cela est notamment dû à la lenteur de nos procédures administratives.
Avec la folie du totem climatique, l’industrie automobile va être sacrifiée en Europe, au profit des constructeurs chinois dont les batteries chinoises dominent le marché.
L’objectif de l’UE d’atteindre net zéro d’ici 2050 est d’autant plus idiot lorsque la seule source d’énergie « propre », le nucléaire, est honnie par l’Allemagne et ses grünen lesquels sont en pleine dévotion aux éoliennes, moulins à vent du XXIème siècle.
Depuis les années 70, la France a bénéficié d’un avantage concurrentiel pour son industrie grâce à des prix bas de l’électricité fournie par ses centrales nucléaires.
Lier les prix de l’électricité à ceux du gaz pour faire plaisir à l’Allemagne a été une folie dont les industriels en payent les conséquences.
Malheureusement, tant que la France se refusera à sortir du marché européen des prix de l’électricité indexés sur le gaz à l’instar de l’Espagne et du Portugal, et ce au grand désarroi de Messieurs Proglio, Le Floch Prigent et Montebourg que leur tribune publiée par Le Figaro laisse deviner, un avenir industriel restera de l’ordre du mirage.
Les grands industriels de technologie ne s’y trompent pas : NVIDIA, TSMC, TESLA pour ne citer qu’eux choisissent une Allemagne industrielle plus accueillante.
Donald Duck
