En octobre 2016, Emmanuel Macron, le candidat d’En Marche, déclarait : « La France a besoin d’un chef d’Etat Jupitérien ». Déjà, il annonçait la couleur ! Il ne se contenterait pas d’être un petit dieu, il voulait être le roi des dieux, parbleu !
A partir de 2017, le roi des dieux commence son programme « eradicator » qui consiste à rendre gorge sur la France et les français, de préférence depuis l’étranger. « Il n’y a pas de culture française » dit-il en niant sans état d’âme 1500 ans d’Histoire ! Il en rajoute avec la colonisation « un crime contre l’humanité », et rappelle sur CBS News que la France a été un « État colonial, nous devons déconstruire notre propre histoire ».
Peu à peu les français assistent à la métamorphose du roi qui prend une forme mephistolique en exprimant en même temps sa détestation et son mépris de la France. Et nous voilà plongés dans un monde de repentances, d’humiliations, de déboulonnements, d’affinités aux benallah, belattar et Pascal Blanchard, nous voilà sidérés par l’occupation sauvage de nos églises d’où s’échappe le doux son d’Allah Akbar qui s’élève vers les cieux, comme une bénédiction divine adressée au dieu Macron. Ce n’est qu’une infime partie des ganacheries qui s’inscrivent dans le programme eradicator d’un président qui à lui seul, incarne l’idéologie destructrice macronienne.
Les français ont faim, les français ont peur, les français sont malheureux. Macron leur a grignoté leur France. Elle a perdu sa langue, sa souveraineté, son autorité, sa tranquillité et sa liberté. 1 français sur deux ne mange pas à sa faim, 1 français sur 4 se sent dépossédé de sa propre identité. Avec 46 % de prélèvements obligatoires, les français travaillent pour l’État du premier janvier au 30 juin. Nos hôpitaux sont sinistrés, l’hôpital français est devenu l’image du quart monde par la volonté d’un gouvernement irresponsable. Il y a près de 900 000 clandestins à l’échelle nationale et 20120 personnes sont précisément inscrites au fichier S. On parle maintenant de la rue arabe, le gouvernement Macron ne bouge plus une oreille avant de savoir ce qu’elle va penser.
L’arroseur se fait arroser, il n’a pas de majorité, sa détestation pour la France s’est muée en détestation du peuple à son égard, Marine applaudit, Bardella ne cesse de monter dans les sondages, il plaît aux français, il est beau, jeune, intelligent et sexy. Le peuple l’observe avec intérêt et Macron se demande à quelle magouille il va devoir se vouer pour échapper au charisme de Bardella. Il ne sera pas le président qui laissera Marine s’installer sur son trône !
Alors, il fait une étude de marché sur un nouveau produit qu’il veut expérimenter. Son ex esclave Edouard Philippe n’est plus le chouchou des français, Elisabeth Borne la petite fourmi se fait jeter, elle n’a pas le look Miss France, il reste le chérubin de la République, le jeune Attal qu’il a habilement placé à l’éducation nationale pour mieux faire connaissance avec les français.
L’étude de marché est plutôt concluante, le poupon est super bien placé dans les sondages, Macron cherchait son Bardella, il est tout trouvé. Gabriel a l’air d’un ange il comblera le vide politique du pays. Il le balance Premier ministre et la France se forge la même félicité qu’elle se forgeait lorsque Macron fut élu.
Le monde entier se passionne, l’âge du nouveau-né et son orientation sexuelle retiennent l’attention de la presse internationale, il est successivement Baby Macron, Macron Boy, Le Clone… Le futur esclave enchante et surprend.
Face à une France exténuée où le débat d’idées a depuis longtemps cédé sa place aux concours de commérages et au cynisme, la mélenchonie se déchaîne : « Attal retrouve son poste de porte-parole. La fonction de Premier ministre disparaît. Le monarque présidentiel gouverne seul avec sa cour. Malheur aux peuples dont les princes sont des enfants ». vocifère Mélenchon, mort de rage, qui a commencé sa carrière communiste et qui la terminera antisémite.
A la nupes la jalousie fait rage, Peggy la cochonne bave et s’agite, de l’autre côté de la rue, Anne Hidalgo a du mal à cacher sa hargne contre Rachida, la superstar de l’équipe Macron, prête à vendre ses talons aiguilles pour la Mairie de Paris.
Gabriel observe, impassible, il ne laisse voir ni émotions, ni sentiments, il se tient à carreaux pour le moment. Son patron lui a donné pour mission de séduire les français et de lui ramener sa couronne de lauriers. Le roi des dieux déchu ne renonce pas , il n’a pas du tout l’intention de perdre la main, d’ailleurs, Bruno Le Maire veillera au grain, on lui a chuchoté de garder les yeux rivés sur le petiot.
A la Cour de l’Elysée Méphisto et Gabriel vont se tenir la main, penser ensemble, décider ensemble, ils devront montrer aux français qu’ils forment un duo uni, courtois, ils la joueront bisounours en attendant la phase décisive des européennes qui risquent de sonner le glas de la période faste du voyage de noces de Macron-Attal. En cas d’échec aux européennes, qui gagnera la bataille de l’autorité…?
Il faut laisser sa chance au produit. Allez Gabriel ! Mets de l’huile.
Séraphine