L’antisémitisme plonge la France dans une angoisse renforcée par une haine de plus en plus violente qui tue, qui tire à bout portant, qui égorge, qui poignarde, qui défenestre, qui torture, qui décapite quasi librement sur le sol de France.
Carpentras, Samuel Paty, Dominique Bernard, l’école juive Ozar Hatorah, Charlie, le Bataclan, l’Hyper Cacher, Paris-Orly, Nice, Strasbourg, Sarah Halimi, Mireille Knoll …
Qu’a fait la République pendant toutes ces années ?
Des Grandes Marches orchestrées par une République qui promet qu’elle va éradiquer le terrorisme et la barbarie dont est victime le peuple Juif de France.
Marchons, marchons, marchons ensemble ! La République appelle à l’unité, elle légitimera le peuple le temps d’une marche, car pour ceux qui ont mis la France dans un tel état de délabrement, la marche serait la meilleure arme anti-terroriste.
Les juifs de France, fidèles à la République, ont été présents sur tous les pavés que la République leur a demandé de fouler. D’une déambulation silencieuse à l’autre, ils se sont nourris des promesses républicaines en taisant leurs impuissances, leurs chagrins, leurs déceptions.
Ce n’est plus Maurras, Drumont, ou Jean Marie le Pen qui font peur, la menace est plus virulente, elle s’appelle Autin, Mélenchon, Panot, David Guiraud, Quaternes, Faure, et toutes les gauches françaises, menaçantes, dangereuses irresponsables, qui ont instrumentalisé le politique mais aussi le peuple d’idiots utiles qui traversent les rues de France en hurlant aux côtés des ennemis avérés de la France.
Il faut combattre l’immigration massive, et tous ceux qui veulent « niquer la France”! En France, les juifs vivent dans la terreur et la menace d’une diaspora arabe qui hurle “Mort aux juifs” et “Allah Akbar”, sans demander son avis au peuple qu’elle soutient. Les citoyens juifs ont décroché leur mezouza, ils n’ouvrent plus leur portes, se font poignarder dans leur domicile, harceler, battre, ou pousser sous un tram la rue.
Qu’à fait la République ? Rien.
Une marche, encore une marche, grande, unique, digne organisée cette fois par Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, fait suite à la haine absolue, à la énième recrudescence “sans précédent d’actes antisémites ».
A chaque marche, les gouvernements successifs, magnanimes, élus de tous bords, s’achètent une nouvelle conscience en appelant le peuple à honorer la République pour écouter les discours d’aujourd’hui copier-coller sur ceux d’hier.
Demain, après la manifestation ou le président de la République sera absent, tout recommencera , les victimes du pogrom seront oubliées et le monde remettra Israël à la place de Grand Succube de l’humanité, les actes antisémites se poursuivront, les juges les acquitteront, les insultes et les menaces de mort reprendront leurs rengaines. Demain d’autres influenceurs attiseront d’autres haines. L’AFP, Associated Press, Reuters, CNN et le New York Times légitimeront les actions du Hamas, et,
Que fera la République ? Rien.
Mais, marchons, marchons, marchons encore… Sans illusions, sans espoirs, marchons pour la République, lâche, fourbe, bornée, en attendant demain.
Ce Vendredi, à la BBC, Macron a vendu son âme au diable. Après le pogrom du 7 octobre, il se déclarait “ inconditionnellement solidaire d’Israël ”. E.Macron a demandé à Israël d’arrêter de « tuer des femmes et des bébés » à Gaza. Aucun mot pour les victimes ni pour les otages français du 7 octobre.
L’antisémitisme se porte toujours si bien en France, que je ne participerai pas à la mascarade du dimanche 12 novembre à Strasbourg où les vassaux LFI de l’islam radical, seront présents derrière la bannière verte de Jeanne Barseghian la maire de Strasbourg. J’aurais une pensée pour les victimes du pogrom perpétré sur le sol d’Israël et pour les victimes de la Shoah.
« Quand j’ai entendu hurler dans Paris, il y a deux ou trois ans, « mort aux Juifs » je n’ai eu qu’une seule envie, de me jeter par la fenêtre. Alors s’il y a des antisémites, je les emmerde. (Marceline Loridan-Ivens).
Séraphine