Londres, Vienne, Berlin, Bruxelles… des dizaines de villes européennes, dont Strasbourg, ont été les témoins de manifestations pro- palestiniennes sans qu’il y ait eu un seul mot de compassion en direction des populations victimes du progrom djihadiste perpétré par le Hamas, en Israël, le 7 octobre dernier.
Alors que plus de 1400 victimes ont été torturées, violées, massacrées, brûlées, mutilées, que plus de 3.000 ont été blessées, et que plus de 230 ont été kidnappées et sont les otages du Hamas à Gaza, quelques dizaines de milliers de gens ont défilé en scandant » A mort Israël, à mort les juifs ».
S’en prendre aux juifs aujourd’hui, c’est s’en prendre aux non- juifs demain, et aux musulmans modérés après- demain. Chacune de ces manifestations a été l’occasion d’exprimer des slogans haineux, stéréotypés, contre Israël et contre les juifs. Des centaines d’actes de violences ont été commis en Europe, soit contre des juifs, soit contre des sympathisants juifs.
Cette situation en Israël est un formidable révélateur de tensions existant dans notre société, et notamment entre les gauchos- islamistes et les ceux qui ne désirent que la paix dans le monde. Le Hamas et les groupes fanatisés veulent nous entraîner dans une guerre civile, en Europe.
Depuis 50 ans, tous nos politiques, de droite et de gauche, et ceux actuellement au pouvoir, ont minimisé les conséquences de ces immigrations non préparées sur le plan de l’éducation, de l’insertion professionnelle, de l’acceptation de nos valeurs républicaines laïques.
La gauche européenne, et la France Insoumise en sont de bons exemple, et ne cachent même plus leur antisémitisme. A droite, au centre, ou dans une gauche modérée, tous ont baissé les bras par lassitude, par lâcheté, par ignorance.
Le Hamas a beau se retrancher derrière la population palestinienne, en l’empêchant de sortir de Gaza via les points de passage vers l’Egypte, rien n’y fait.
Par principe, nos peuples ignorants , manipulés, en partie fanatisés, antisémites, ont remplacé le raisonnement par des slogans. Dans la plupart des pays européens, le soutien au terrorisme et l’incitation à la haine et à la violence sont passés de délit à celui de soutien à la diversité.
Malgré les interdictions au nom du maintien de l’ordre social, les manifestations se poursuivent à la barbe des Pouvoirs Publics qui affichent une tolérance suspecte à leurs égards.
99 % de ceux qui commettent ces délits ne sont ni poursuivis, ni condamnés.
Que se passera- t- il si le Hezbollah, la Syrie, l’Iran, le Yémen et la Turquie lancent des opérations militaires destinées à soulager la pression exercée sur Gaza ? On ne peut que craindre un embrasement général du Moyen- Orient, et par voie de ricochet de plus en plus des manifestations pro- palestiniennes agressives.
Dans l’immédiat, en Europe, la moindre mesure de bon sens serait d’établir un moratoire sur les nouvelles arrivées de migrants. On continue d’accueillir chaque jour des milliers de migrants, sans vérifier leur véritable volonté d’intégration. Si on voulait installer les conditions d’une éventuelle guerre civile, on ne s’y prendrait pas autrement.
Une fois de plus , ce « machin » l’ONU est totalement hors- jeu, et ne se donne même pas les moyens d’être pris au sérieux par les protagonistes.
Copernic
