Du soleil à la lune – De la lumière à l’ombre – Du chaud au froid – Du Yang au Yin, vers la période vacante.
L’énergie vitale
Elle nous habite, nous influence, nous fait défaut parfois, et certains d’entre nous nous cherchent à la développer.
Il a été établi depuis des millénaires que l’homme est lumière, yang, soleil, jour, et que la femme est ombre, yin, lune, nuit.
Est-ce encore vrai face à l’évolution de l’être humain ?
Au cercle des Barddas nous sont conscients que l’évolution est un mouvement permanent. Dans la culture celtique, la femme était l’égale de l’homme, elle avait les mêmes fonctions que les hommes (chef, guerrière, druidesse, bardasse, ovate etc.).
L’origine de telles notions se retrouvent dans les écrits de l’antiquité jusqu’au début de ce siècle et dans écrits de l’Inde anciennes. Les grandes immigrations se divisent en deux courants l’un les indo-européennes et l’autre vers l’Asie. Au fil des siècles différentes philosophies sur les énergies vitales se sont développées et inscrites dans les cultures de ces peuples.
Voici un instant de poésie : Thich Naht Hanh du barddas
« J’ai demandé à la feuille si elle avait peur parce que c’était l’automne et que les feuilles tombent.
La feuille m’a répondu :
« Non ! Pendant le printemps et l’été, j’étais très vivante … J’ai travaillé dur pour aider à nourrir l’arbre, et maintenant une grande partie de moi est dans l’arbre.
Je ne suis pas limitée à cette forme. Je suis aussi l’arbre tout en entier. Et quand je retournerai au sol, je continuerai à nourrir l’arbre. Je ne m’inquiète pas donc pas du tout. Lorsque je quitterai cette branche et que je retournerai à la terre, je ferai signe à l’arbre et lui dirai : “Je te reverrai très bientôt”
Ce jour-là, un vent soufflait et, au bout d’un moment, j’ai vu la feuille quitter la branche et flotter jusqu’au sol, en dansant joyeusement, car en flottant, elle se voyait déjà là dans l’arbre.
C’était si joyeux. J’ai incliné la tête, en sachant que j’avais beaucoup à apprendre de la feuille. »
Méditation sur ce Youkou !
Les anciens disaient qu’il y a des énergies qui nous viennent de la terre et d’autres de l’espace. Ils les définissaient en 5 énergies ou vibrations. Certaines énergies sont classées comme positive et d’autres comme négatives pour exemple le Yang est le + et Yin est le –
L’électricité statique qui nous entoure
Vous avez tous ressenti cela lors d’une bise, d’une poignée de mains, parfois en cas de frottement entre des matériaux, (votre main qui frotte un textile polyamine ou polyester). Ce phénomène s’explique à travers des électrons mobiles qui sont en mouvement étant ainsi attachés à certains atomes et attirés par d’autres. Cela modifie la charge électrique de la matière et conduit au phénomène d’électricité statique.
Le positif et le négatif (soleil /lune – lumière / ombre – chaud / froid – Yang /Yin) où les contraires sont nécessaires pour faire une entité, de même que l’homme ou la femme ne peuvent se reproduire l’un sans l’autre.
Ces énergies qui composent l’univers sont celles du bois, du feu de la terre, du métal et de l’eau. Ces éléments correspondent aux produits chimiques que nous connaissons sous les noms d’oxygène, d’hydrogène, de carbone, de nitrogène. Le bois ou le feu, n’ont pas grand chose à voir avec les 5 éléments, parce que ces derniers ne représentent rien d’autre que les symboles choisis par les Anciens qui n’avaient pas à faire face au handicap que nous avons : un déluge de mots, même si l’origine de l’alphabet est similaire.
Dès que les hommes ont consigné l’oralité à travers des signes ou des lettres. La pensée s’est figée. Elle ne vit plus, elle inscrite ou reproduite. Dans la culture celtique cette hymne à l’oralité est l’essence même de cette culture, car la résonnance des mots n’a pas le même sens et le même ressenti pour tous les individus. Une pensée libre est comme la feuille qui se détache de l’arbre et qui vole à sa guise.
Au moment où nous naissons, nous sommes immédiatement bombardés par toutes sortes de vibrations et d’énergies dont certaines sont visibles et d’autres restent invisibles. Les vibrations peuvent être des vibrations d’amours ou de haines issus d’autres êtres vivants. Dès notre naissance, nous sommes dans notre karma et les incidences cosmiques sont déjà imprégnées dans nos gènes.
Notre barde évoquera dans des prochains articles ce qu’on appelle la ‘’ Période vacance ‘’ selon le biorythme de chacun, et les cinq Eléments sur le cycle des neuf années des forces Astrales.
Marcello notre barde, nous explique que « Les maitriser toutes, demande beaucoup d’adresse et de sagesse, il s’agit du fameux Qi-Xue ou le point 13R. Les fonctions traditionnellement attribuées à ce poin13R (Qi Xue) sont la régulation des vaisseaux, (du nombril aux reins le 13ème point du méridien.)
Tous ces mots sont des références à citer : Yang -Yin – Qi Xue et d’autres, que nous occidentaux, ne connaissons que par le biais de la culture asiatique. La culture celtique a les mêmes enseignements, la différence est marquée par l’écriture présente en Asie, qui a participé à la transmission de ce savoir à travers les siècles, tandis que notre culture victime des persécutions du mouvement judéo chrétien aux fils des siècles s’est affaiblie. Les occidentaux ont mis des siècles pour atteindre le siècle de lumières. La théorie des cercles, comme les saisons et bien d’autres phénomènes est une constante.
En conclusion une phrase de circonstance en cette période bien agitée :
« Le désordre du marcassin galopant naît dans le ventre, il remonte jusqu’à la gorge avec une telle férocité que le patient se sent proche de la mort. Il se manifeste par des crises, puis disparait. Il est provoqué par la peur et la frayeur. »
Ce syndrome est classé comme une des cinq accumulations, celle-ci se rapportant aux reins le méridien 13R – le Qi Xue.
Le barde du Torchis