Les strasbourgeois ont récemment reçu un courrier adressé à tous les propriétaires disposant d’un bien vacant à Strasbourg.
Beaucoup de ces biens sont des appartements loués en AirBnB, ou sont réservés par les propriétaires pour loger leurs enfants- étudiants, ou des membres de leur famille,
Ces appartements, non loués à l’année, sont soumis à la taxe foncière, mais également à une » taxe pour logement inoccupé ».
En gros, si t’a bossé toute ta vie pour améliorer ta retraite de merde, on te taxe au maximum et tu ne sais pas pourquoi on s’acharne à te pourrir la vie… C’est le cas d’un bon nombre de contribuables.
La ville de Strasbourg, magnanime, se propose de mettre en relation ces propriétaires avec une plateforme appelée « FAC’ IL », permettant la location à loyer réduit, pour certaines populations fragiles, la location pouvant être faite directement, ou via une association.
A titre d’exemple, un appartement de 62 m2, à Strasbourg, serait loué, selon la catégorie de locataires trouvés, à 639 euros, à 526 euros, ou à 414 euros par mois. Le Nirvana !
Quand on connaît le coût des loyers à Strasbourg, et la rapidité avec laquelle on trouve des locataires à plus de 1500 euros par mois, (Parlement Européen, Conseil de l’Europe, Cour européenne des droits de l’Homme…), on mesure le manque à gagner pour le propriétaire, et on ne peut que s’interroger sur le sens de cette démarche.
Louer dans ces conditions, c’est être assuré de s’appauvrir ! Sans compter la décote immédiate de la valeur d’un tel bien, car il est certain que le propriétaire ne pourra pas revendre son appartement au prix du marché, s’il est loué dans de telles conditions.
Par cette mesure, la municipalité disposerait d’un parc social, sans en payer le prix, au détriment des propriétaires.
Il serait intéressant de savoir combien d’élus de l’actuelle équipe municipale passent par ce dispositif pour louer leurs appartements.
Séraphine
