Konstantin Kisin et Francis Foster, deux comédiens britanniques, ont vu le compte bancaire de leur show « triggernometry » être fermé par leur banque.
Cette émission diffusée sur Youtube est dédiée à la liberté d’expression, abordant une variété de sujets avec une diversité d’invités tels que Douglas Murray, Melanie Phillips, Gad Saad, Ben Shapiro, Megyn Kelly et Eric Weinstein pour n’en citer qu’une partie.
La banque a fermé leur compte sans leur donner d’explications. Dès qu’ils ont médiatisé l’affaire grâce à leur show et grâce à leur notoriété, la banque a lancé une enquête ; la raison officielle de la fermeture du compte serait à cause de donations perçues.
Ont-ils enfreint une régulation bancaire ?
Nigel Farage, ex-leader de l’UKIP, a vu aussi son compte fermé. Un article du Telegraph nous indique que la banque privée Coutts a pris cette décision au motif que « ses opinions (Brexit, amitié avec Trump…) ne correspondent pas aux valeurs de la banque » d’après des documents obtenus par Nigel Farage.
Cela est le cas également pour un vicaire de l’Eglise d’Angleterre qui aurait critiqué le soutien de sa banque à « l’agenda transsexuel » selon les informations rapportées par la presse britannique.
Le dossier est pris au sérieux, le porte-parole officiel du premier ministre Sunak ayant déclaré : «La liberté d’expression dans le cadre de la loi et l’expression légitime d’opinions divergentes sont une partie importante de la liberté britannique ». Sunak a affirmé que «personne ne devrait être interdit d’utiliser des services de base en raison de ses vues politiques».
De l’autre côté de l’Atlantique, le gouvernement canadien avait fermé les comptes bancaires de certains camionneurs qui avaient organisé des manifestations géantes à travers le pays; les convois dits de la liberté.
Tout ceci touche des personnalités ou des politiques qui auront toujours les moyens de se défendre. Mais lorsque cela arrive à un citoyen lambda, quel recours a-t-il pour se défendre et ne pas être « censuré » s’il a des opinions différentes ?
Imaginez un client qui contesterait le réchauffement climatique anthropique, lutterait contre la wokisation de la société etc….C’est le bannissement assuré. Au goulag !
L’utilisation des comptes bancaires comme outil de censure ou de pression politique est inacceptable et crée un dangereux précédent.
C’est une boîte de Pandore que bien de responsables devraient se garder d’ouvrir.
Et dire que nous sommes dans des démocraties …
Que nous réserve l’Union Européenne, jamais à court d’idées similaires ?
N’est-ce pas Thierry Breton qui essaie de mettre Twitter au pas, car la plateforme a une politique de liberté d’expression totale, au grand dam des commissaires européens ?
Donald Duck