JÂne l’éphémère

« Bouleverser les codes et les habitudes prises depuis trop longtemps… et faire évoluer le spectacle d’été place de la Cathédrale ». 

Que sait cette bande d’amateurs, qui siège à la municipalité de Strasbourg, dont le mauvais goût est avéré, du  » bouleversement des codes, et de l’évolution d’une ville » ? Depuis que JÂne et sa clique détiennent les clés de la cité, on assiste d’une manière constante, à la destruction systématique de Strasbourg.

Dans le cadre de l’animation « L’été est à vous », Peggy et ses Muppets se sont surpassés. Les strasbourgeois ont été invités à inaugurer le samedi 8 juillet, une œuvre « rare, monumentale, unique », montée sur la Place du Château.

Le nom de l’œuvre ? Nemeton. Personne ne sait ce que cela signifie, et peu de gens pousseront la curiosité jusqu’à consulter la toile. 

En réalité, il s’agit de s’extasier devant la création d’une œuvre éphémère composée de trois arbres de 8, 10 et 13 mètres de haut, et de méditer par le biais d’arbres en métal, et plexiglas dichroïque, sur le thème de la « guérison et du réenchantement ». 

Et la forêt bordel ?  À quoi elle sert ?  On parle des bienfaits des arbres et de la forêt depuis plus d’un an dans la rubrique « Bien Être » du Torchis, animée par Le Barde, qui vit en forêt, et qui raconte chaque semaine, les bénéfices et la sauvegarde de la nature aux 27000 lecteurs du Torchis. 

Une mairie d’écolos ? Ça ?  Même pas des écolos amateurs. Il suffit de voir la sinistrose dans laquelle Jane Barseghian a plongé Strasbourg, pour mieux comprendre l’idéologie nuisible de l’écologie politique. 

Le vendredi 7 juillet, Nemeton l’éphémère s’est effondrée avant même d’exister emportant avec elle tout réenchantement. Alice au pays des Merveilles n’était pas au rendez-vous de la fée Carabosse, elle s’est transformée en un tas de ferraille, en néant, comme tout ce que réalise cette mairie Green Goose Poo.   

On nous fait savoir que c’est  » à cause d’un problème technique », qu’une analyse serait en cours pour détecter l’origine de l’effondrement. Mais c’est une enquête qui devrait être en cours, cette « œuvre » encore ratée commandée par la municipalité de Strasbourg, aurait pu s’effondrer sur les spectateurs le jour de son inauguration et faire des victimes ! 

A force d’accumuler des actions éphémères, on ne retiendra de cette équipe de rigolos, que les sommes d’argent pharaoniques jetées dans le néant d’une éphémérité dont il ne restera strictement aucun souvenir.  

Racketter et dépenser l’argent des autres, ce sont les deux mamelles de l’écologie… Strasbourg a bien compris qu’on ne fait pas d’un âne un cheval de course.

Séraphine

*(Vert caca d’oie)

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