Davos : immersion au pays des faux-culs

Le forum mondial de Davos est bien connu pour ses hypocrisies.

Par exemple, au nom du climat, les dirigeants et autres décideurs économiques imposent des règles de «sobriété énergétique » à leurs citoyens tout en s’exonérant des mesures en question : Chaque forum se transforme chaque année en aires de stationnement pour les innombrables jets privés et berlines de luxe qui envahissent Davos.

Après trois années de suspension due à la pandémie, tout le bal des faux-culs s’est à nouveau retrouvé à Davos.

Voici le protocole sanitaire : test pcr négatif, masques, purificateur d’air et lampes à uv-c.

Ils appliquent à eux-mêmes un protocole qui reconnaît la transmission aérienne et la dangerosité intrinsèque du covid. 

Sinon pourquoi le faire pour ce qui ne devrait être qu’un simple rhume !

Cette information n’a été réservée qu’à un petit nombre d’initiés. 

Les transcriptions d’une conversation audio entre le journaliste du Washington Post, Bob Woodward, et le Donald le dévoile : « Vous respirez juste de l’air, c’est comme cela que ça se passe… C’est très délicat, très délicat… c’est aussi plus mortel que votre grippe tenace “. (sic)

 « Toujours préférer l’hypothèse de la connerie à celle du complot. La connerie est courante. Le complot exige un esprit rare », disait Michel Rocard.

Certains dirigeants ont agi, d’autres ont fermé les yeux.  Les autorités sanitaires ont brillé par leurs ignorance du sujet : préconiser le lavage des mains face à un virus à transmission aérienne alors que le masque de type FFP2 peut bloquer sa diffusion, mérite la palme d’or de l’incompétence. 

L’ingénierie aurait dû être mise au cœur de la Santé publique, ce qui aurait vraisemblablement changé la trajectoire de cette pandémie sans fin. Y mettre fin devrait être une priorité des gouvernements et respirer un air sans virus est une condition nécessaire et non suffisante.

Heureusement, des ingénieurs et notamment des spécialistes des aérosols ont apporté leur contribution dans la lutte contre la pandémie. Ils ont eu du courage pour faire reconnaître quels étaient les vecteurs de transmission, quels étaient les lieux à risque et les moyens de s’en prémunir.

Malheureusement, le message ne fait pas la une des journaux afin de permettre à tous de connaître les moyens de se protéger.

C’est dans ce contexte que les détecteurs de CO2, les purificateurs d’air, les lampes à UV-C apparaissent comme indispensables à l’obtention d’un air dépourvu de virus.

Parmi ces scientifiques, nous pouvons en citer quelques-uns qui ont permis d’en démocratiser l’usage.

Richard Corsi, doyen du département d’ingénierie de l’université de Californie et Jim Rosenthal, Pdg de Tex-Air filters, ont inventé un purificateur appelé CR-Box à faire soi-même pour un budget de 100$. 3M a testé la machine et a validé ses qualités. Corsi et Rosenthal ont aidé des écoles américaines à les installer afin de protéger les élèves.

En France, la région Ile-de-France et la région Auvergne-Rhône-Alpes, respectivement dirigées par Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez, ont installé des purificateurs d’air dans des lycées pour un budget de 10M€.

Le parlement belge a voté un « plan ventilation ».

Mais pourquoi diable la plupart des gouvernements sont-ils si frileux d’en installer dans les lieux clos tels que les écoles, les hôpitaux et tous les lieux recevant du public ? Ont-ils oublié que la prévention faisait partie de la santé publique ? 

L’irresponsabilité des gouvernements ne dispense pas les entreprises privées de prendre soin de la santé de leurs salariés. Je n’ai pas de chiffres mais des échos m’incitent à penser que le nombre de purificateurs dans des bureaux ou restaurants est proche de 0.

D’ailleurs des banques centrales s’inquiètent des conséquences économiques : la banque centrale espagnole a signalé que de plus en plus de personnes sont inactives pour cause de maladie comme jamais auparavant et ils ont explicitement lié cela aux  “séquelles de covid ».

La prévention devrait être la priorité des autorités de santé qui devraient cesser d’opposer la théorie des miasmes (« mauvais air ») datant d’Hippocrate à la théorie microbienne.

La pandémie actuelle nous a montré que les maladies respiratoires avaient pour origine une transmission aérienne. 

Confions donc aux ingénieurs la prévention des maladies et des pandémies à vecteurs aériens.

La France est dotée de grands ingénieurs et de grandes entreprises capables de réaliser ces missions.

Dassault Systèmes, leader mondial en matière d’innovation grâce à ces logiciels 3D, avait simulé en 2021 les flux d’air au sein de l’hôpital la Pitié-Salpêtrière AP-HP afin de diminuer les risques liés au covid.

Donald Duck

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