Le machin de la santé

En 1960, le général De Gaulle eu cette formule assassine :  « Le machin qu’on appelle ONU. ».

Il est vraisemblable qu’il emploierait la même formule au sujet de l’OMS, agence de l’ONU pour la santé publique.

L’OMS vient de déclarer que l’épidémie de Covid-19 ne constituait plus une urgence de santé publique de portée internationale, son niveau d’alerte le plus élevé. « Depuis plus d’un an, la pandémie suit une tendance à la baisse, l’immunité collective s’accroît du fait de la vaccination et des infections, la mortalité décroît et la pression se réduit sur les systèmes de santé »… « Cela ne veut pas dire que le Covid-19 n’est plus une menace de santé mondiale », a toutefois mis en garde son directeur général.

Le « en même temps » de l’OMS.

L’OMS n’est pas exempte de tout reproche dans la gestion de la pandémie. L’agence s’est décrédibilisée au début de la pandémie en politisant des décisions sanitaires.

Malgré avoir été alertée le 31 décembre 2019 par les autorités taïwanaises sur les dangers d’une pneumonie atypique circulant en Chine, l’OMS ne déclarera la pandémie que le 30 janvier 2020 alors que des rumeurs de transmission interhumaine étaient déjà connues. Un mois de perdu pour contenir le SARS-COV2 en Chine. 

Le virus a pu accroître sa contagiosité après des mutations en Europe au cours du 1er semestre 2020.

Depuis 3 années, l’OMS se focalise sur le lavage des mains et persiste à ne pas dire explicitement que le virus se transmet par les aérosols qui flottent dans l’air. Cette désinformation est très dommageable car des personnes ne se protègent pas efficacement en conséquence, alors que c’est évitable; des autorités sanitaires dans le monde en portent la responsabilité.

L’échec de l’OMS, en tant qu’organisation, est son manque de gouvernance, ses dirigeants n’ont pas été tenus responsables, et ont pu perpétuer et essayer de dissimuler leurs erreurs.

Elle n’est pas la seule. Lors d’une conférence de la Société européenne des maladies infectieuses pédiatriques, des photos montrent que les médecins ne portaient pas de masques en intérieur. Clownesque !

Dire aussi que « l’immunité collective s’accroît du fait de la vaccination et des infections » revient à favoriser les infections. Cela n’est ni éthique ni sans conséquences médicales avec la répétition des infections.

Ce virus peut affecter les systèmes cardio-vasculaire, gastro-intestinal, neurologique et immunitaire.

L’OMS est-elle soumise à des pressions politiques des pays donateurs ou des médecins conseillant l’agence ?

L’annonce de la sortie de la pandémie aurait dû être conditionnée ou assortie de mesures permettant de réduire la circulation virale et de protéger les citoyens : carte couleur des pays en fonction des mesures sanitaires adéquates, inciter les laboratoires à trouver des traitements/vaccins d’une efficacité à 100%, inciter les états à surveiller les eaux usées, etc…

Par exemple, la surveillance des eaux usées des avions et des aéroports indiquerait l’émergence d’un nouveau variant avant sa propagation avec le transport aérien.

L’OMS a également échoué à déterminer l’origine de la pandémie. Est-elle la conséquence du commerce d’animaux sauvages ou d’une fuite de laboratoire ? Pour la pandémie actuelle, l’information importe peu quant à sa propagation. 

Cependant, l’information permettra d’établir les responsabilités de chacun.

Dans le cadre de la prévention de futures pandémies, L’OMS devrait décréter l’interdiction du commerce d’animaux sauvages et l’interdiction de travaux de recherche sur des virus dangereux. Les risques sont trop élevés pour des bienfaits hypothétiques, et à fortiori quand des laboratoires se trouvent dans des grandes villes.

Alors que l’agence reconnaît elle-même que le covid reste une menace pour la santé, la pandémie ayant engendré une vingtaine de millions de morts dans le monde, elle devrait conseiller aux états de renforcer leurs systèmes de santé, d’investir dans les politiques de prévention et de surveillance, d’investir dans la recherche de nouveaux traitements et vaccins efficaces, de mieux prendre en charge les covids longs dont elle estime le nombre à 10% des infections.

Si elle veut regagner en crédibilité, il lui suffit de dire la phrase suivante : « Covid is AIRBORNE ».

Connaissant le fonctionnement de ces organisations internationales, il est à craindre qu’elle ne fasse rien et qu’elle mérite bien son statut de machin.

Donald Duck

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