Le chemin connectif

La mélodie des mots du barde : l’Incréé : ce qui existe sans avoir été créé, le deuxième pas du chemin connectif

A travers ce mot, une multitude de portes s’ouvrent à la compréhension du druidisme.

« Quand notre esprit examine si le divin suprême provient de quelque chose, il n’en peut concevoir aucune, et exprime cette propriété de la vie divine par le mot (Incréé)

Il est aussi absurde de dire que le divin a créé l’univers que d’affirmer que l’univers a créé le divin. Ils ne sont qu’un et coexistent, l’incréé depuis toujours – (Théo cath. 4. 11920 p en 1086) ». 

Le Celtisme se définit ainsi, par l’étude des possibilités d’un groupe ethnique nourrit d’éléments hétérogènes par rapport au sol qui le façonne. Selon l’enseignement de Paul Bouchet, Grand Druide de France, le druidisme est l’expression philosophique et morale de cette ethnie.    

« Men Heim ou Menw le vieux, regarda la lumière, vit les trois colonnes à la fois lumineuses et sonores et comprit que la parole et la lumière étaient générateurs de la vie ».

L’Incréé comprend trois principes fondamentaux dans le druidisme. Ils sont représentés par trois rayons, trois lignes sans point de rencontre au sommet de la figure, ce point étant situé à l’infini, dans le ‘’KEUGANT’’ : Monde divin.

Trois lignes ne se rejoignant qu’à l’infini ne peuvent être que trois parallèles. Et si nos sages les appelaient les trois colonnes de lumière, c’est bien pour exprimer cette idée.

En se plaçant sous la ligne centrale, Notre œil verra par un effet de perspective, les lignes de droite et de gauche se rapprocher sans se rejoindre:  « De l’Infini, on peut mener une infinité de lignes parallèles entre elles ».                                    

La lumière étant née simultanément de la parole, elles ne peuvent se séparer ni avoir d’existence distincte, cette coexistence de vie reflète la splendeur de la création.

Notre barde nous conseille de faire converger lumière, son, et perspective des troncs vers le ciel dans la prochaine immersion en forêt. Il faut se concentrer sur la respiration, elle doit être lente et profonde, il faut veiller à inspirer le maximum d’air, et à bien expirer lentement et sans forcer. Répétez cette phase plusieurs fois en observant les perspectives parallèles des troncs choisis vers le ciel, un état de plénitude vous envahira.  

Les trois lignes sont la base de l’écriture celtique (les runes), 18 lettres ayant une signification pour les oracles et une similitude avec notre alphabet. Il faut noter que les chiffres restent essentiels dans l’enseignement druidique.  

Lors d’un colloque druidique, druides, bardes et ovates, étudient la croix celtique. Elle est au centre de l’enseignement druidique. C’est l’outil de navigation de la philosophie druide. Elle a existé bien avant le crucifix qui apparut seulement au XII siècle car le premier symbole des chrétiens était le poisson et non la croix. La croix s’impose comme emblème du christianisme à partir du IV siècle.

 Au fil de l’enseignement on apprend à voir la lumière et le son. Ils font 1, sans se mélanger. Dans l’enseignement druidique, on apprend aussi à entendre comme ( Menw le Vieux), le 1er homme qui accéda à la conscience, les 3 cris qui sont à l’origine du langage fondamental, celui dont les racines se retrouvent dans toutes les langues.

La base : Menw = man = homme ou main qui en est toute intelligence.

Ces trois cris, l’initié (druide ou barde) les entendra aussi à des centaines de mètres. La combinaison de ces trois forces sonores, lumineuses, perceptions vont suggérer le nombre 9.

(3 X 3= 9) et ses multiples : 27,81, PUIS 27X9 = 243 ou 2 + 4 + 3 = 9 et 81 X 9 = 729 soit 

7 + 2 + 9 = 18 et 81 X 27 = 2187  soit 2 + 1 + 8 + 7 = 18

C’est à dessein que nous employons ici le signe :: (comme) qui exprime une équivalence et non une égalité. 729 :: 18 ou 2187 :: 18. Ce sont ces équivalences que les aspirants druides ou barbes chercheront à comprendre avant de passer à l’étude de la mathématique divine qui n’est pas de l’arithmétique. 

A l’aide de ces quelques clés, les aspirants pourront pénétrer les symboles de la croix celtique (croix druidique) qui contient toute la cosmogonie du zéro à l’infini.

C’est l’occasion de développer notre 6ème sens la perception par l’intuition (3X2 :: 6)  qui permet d’entrevoir quelque chose en dehors des manifestations physiques constatées par les 5 autres sens qui sont :

 Sens matériels ne s’exerçant que sur des corps physiques : le goût et le toucher.

Sens de transition : la vue qui enregistre l’aspect physique des corps et certaines radiations lumineuses sises au-dessus de zéro (l’obscurité) et au-dessus de l’infini : trop de lumière, l’exemple de l’arc en ciel, dont les nuances dans le symbolisme de notre pentacle entre l’infrarouge et l’ultraviolet.

Sens immatériels qui perçoivent des ondes à travers un obstacle physique : l’ouïe et l’odorat.

Notre barde insiste sur l’attention particulière qu’il faut apporter à l’éveil des sens « Sans savoir à quoi servent vos sens, il est difficile de découvrir ce chemin connectif ».  

Pour la petite histoire, notre barde a été l’aspirant très dissipé d’un druide alsacien qui lui a refusé le titre de druide pour effronterie fréquentes. Marcello a fini par prendre la  voie du barde qui correspond davantage à sa personnalité, ce qui lui laisse la liberté d’aborder tous les sujets selon sa propre perception. 

Le barde du Torchis

(Sources google)

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