Conflit Russie- Ukraine : cheval de Troie des Etats-Unis

Mois après mois, semaine après semaine, les grands médias américains et européens nous font croire que les Ukrainiens peuvent gagner contre la Russie, voire même la faire chuter.

L’Occident, et les Etats Unis en particulier, ne peuvent renoncer à l’idée de rester le centre de l’univers.

Au fond, l’objectif stratégique de la guerre menée par les États-Unis, via l’OTAN et l’Ukraine, contre la Russie, est de maintenir l’hégémonie du dollar.

Des sites comme ceux de Xavier Moreau, (Stratpol) ou  d’Erwan Castel, dévoilent une toute autre histoire. La Russie, acculée par l’OTAN, ne peut que s’engager davantage pour sécuriser ses frontières, et semble bien partie pour vaincre l’armée ukrainienne, et peut-être même l’armée « Otanienne ».

Ainsi, la Russie imposera les conditions de la défaite ukrainienne, quoi que cela signifie en termes de géographie et de structure politique.

Les avis des européens ne seront guère pris en considération par la Russie, Angela Merkel et François Hollande ayant admis que la stratégie occidentale à partir de la « révolution » de Maïdan, en 2014, y compris les accords de Minsk, n’étaient qu’une manigance pour masquer les préparatifs de l’OTAN, et pour gagner une guerre par procuration contre la Russie.

L’une des conséquences de ces tromperies européennes, est  que Poutine comprend aujourd’hui, qu’une fin négociée du conflit n’est plus envisageable, et que seul un « arrangement » avec les Etats Unis peut mettre un terme au conflit.

Dans l’immédiat, les Etats Unis et les Européens semblent vouloir aggraver la situation, en envoyant davantage d’armes lourdes et d’argent, suivant en cela la doctrine Wolfowitz, du nom d’un sous- secrétaire américain à la Défense, dans le gouvernement de Georges W. Busch. 

La doctrine Wolfowitz soutient que les Etats Unis sont la seule superpuissance dans le monde, et préconise d’empêcher par tous moyens, l’apparition d’un rival. 

Le rival potentiel étant la Chine, il devient nécessaire pour les Etats Unis, d’affaiblir les relais potentiels que la Chine pourrait trouver dans le monde, la couper de ses ressources, l’isoler et lui imposer de payer ses importations en dollars.

Dans ce combat, le sort de la Russie, comme celui de l’Europe, ne sont que des dommages collatéraux. L’actuel conflit ne serait qu’un « cheval de Troie » dans le dispositif mondial global.

 Mais que se passerait- il si la Russie résistait ? Et si la Russie l’emportait sur l’Ukraine, et sur l’armée de l’OTAN ?

Dans ce cas, le cheval de Troie n’aura servi qu’à affaiblir les Etats Unis, et l’Occident.

Pour les Etats Unis, cela constituerait une véritable catastrophe. L’hégémonie du dollar serait en cause. La chute de la demande en dollar sur la scène internationale entraînerait automatiquement une dévaluation de la monnaie et une hausse des taux d’intérêts.

Pour l’instant, les Etats Unis exercent encore un contrôle puissant sur les médias occidentaux. Mais si le domino Ukraine tombe, le dollar suivra la chute, et Biden sera le grand responsable de cette tragédie.

Copernic

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