Il y a à peine deux années un pangolin atteint de coronavirus, mettait la planète à genoux. Le monde s’était enfermé dans un confinement soudain et cruel, séquestré par une bestiole qui semait la terreur sur l’ensemble de la planète.
Dehors, il régnait une ambiance de science-fiction. La terre s’était vidée de ses habitants, l’atmosphère terrestre semblait avoir déserté la planète qui dévalait libre et folle, les rochers, les montagnes, les mers et les cieux, les lunes et les étoiles, pressée de se réapproprier ce que l’homme lui avait volé. Dès le premier confinement, la végétation devenait intense et se propageait à une vitesse vertigineuse sur l’écorce terrestre. Chaque jour, la terre reprenait ses droits et se désintoxiquait de la nuisance des hommes.
D’aucuns pensaient que la Covid 19, marquerait la fin du monde promise par les Nostradamus modernes et autres gourous du chaos. Or, le pangolin, n’était qu’une farce inventée par les irresponsables qui étaient à l’origine de ce virus fabriqué dans un laboratoire français, manipulé par des scientifiques chinois, et financé par des programmes américains. Les hommes ont été terrorisés, on leur a laissé croire que la maladie allait décimer les trois quarts de l‘humanité et que la seule solution consistait à les enfermer en attendant la rédemption liée à un vaccin.
On sait aujourd’hui que la fin du monde n’était qu’un coup monté destiné à fragiliser les peuples afin de mieux les asservir.
L’année 2022 sur laquelle tous avaient fondé de nouveaux espoirs, à été une Annus Horribilis la situation ne s’est pas améliorée, l’Epée de Damoclès d’un autre variant ou d’un autre virus plane toujours sur nos têtes. La guerre est à nos portes. Les flux migratoires reste un fléau incontrôlable, l’enseignement dans les écoles et les universités manque de Maîtres. La SNCF souhaite chaque année à ses usagers un Joyeux Noël en mettant le feu aux gares. Le gouvernement nationalise puis démantèle l’EDF. Elisabeth Borne s’est emparée du dispositif 49-3, et ne le lâche plus, et lorsque Manu descend enfin pour se faire voir et discourir sur sa politique, on ne l’entend plus. Il chuchote ses incohérences…
Les ravages de la pandémie n’ont apporté aucun enseignement. Au contraire, les peurs ont été remplacées par d’autres peurs, et les chaos par d’autres chaos.
L’année 2023 s’annonce sous des auspices difficiles, les français seront soumis aux exigences de ceux qui gouvernent et qui nous précipitent vers un autre 1789 qui fut la conséquence de la misère du peuple.
Séraphine