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Elections américaines : vers un remake de 2020 ?

La débâcle annoncée par les sondeurs n’a pas eu lieu.

Les sondages reflétaient une opinion en colère et préoccupée par l’économie et l’inflation.

La Chambre des représentants ne devrait finalement pas basculer du côté du GOP (Grand Old Party, i.e. Parti républicain) et le Sénat restera dans le camp des démocrates même s’ils sont presque à égalité avec l’élection du siège de sénateur de Géorgie qui aura lieu début décembre.

Le vieux Biden est conforté dans sa position de futur candidat à l’élection présidentielle de 2024 qu’il espère remporter à près de 90 balais… 

La pseudo vaguelette du Parti républicain met « Le Donald » dans une situation moins favorable pour sa candidature mais il reste encore l’un des favoris avec le gouverneur de Floride Ron DeSantis, le dernier chouchou des médias.

Le Parti démocrate semble satisfait avec l’idée de conserver Biden à son poste, il leur permet d’appliquer l’agenda progressiste du parti tant qu’il continue à bien lire sur son prompteur. Même ses gaffes passent crème. La  vieillesse au prompteur, et les vassaux au pouvoir, une politique bien rodée pour tromper les électeurs.  

Le Donald, tel un « gorille de 800 livres », a très envie de prendre sa revanche d’autant que la base du Parti républicain galvanisée par son aura médiatique lui semble acquise.

En résumé, Biden est un atout pour les démocrates tant qu’il fait une non-campagne depuis sa cave en lisant des prompteurs, et reste également un atout pour les républicains qui le considèrent comme un Jimmy Carter bis, facilement battable.

Trump est un atout tout autant pour les républicains qui ont besoin de mobiliser leur base, que pour les démocrates qui s’en servent comme un épouvantail d’un fascisme imaginaire pour mobiliser leurs troupes. 

Qui aurait pu imaginer qu’un jour le piège mitterrandien soit utilisé ailleurs qu’en France ?

Malgré toutes ses extravagances et ses outrances, l’homme orange n’est pas Jean-Marie.

Comme ce sont les primaires de chaque parti qui désignent les futurs candidats, si les électeurs veulent éviter un remake, libre à eux de participer au vote.

Après, si la politique n’est plus aimée, le seul responsable est l’électeur qui a choisi le candidat. 

L’électeur est roi, et si le politique ne tient pas ses promesses, charge à l’électeur de le remplacer lors de l’élection suivante au lieu de se plaindre et de larmoyer. 

Les républicains espèrent-ils trouver un autre candidat diminué prêt à mener campagne depuis sa cave pour faire l’opposant à Biden ? Il y a bien quelques vieillards octogénaires qui pourraient faire l’affaire, la stratégie a été payante pour la gauche en 2020 et 2022.

On est impatient d’assister à un débat entre deux anciens sénateurs sur le retour, qui donnerait autant d’entrain qu’une bonne camomille.

Donald Duck

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