Zombie Joe

« Agbwogbwnnhwaa! » c’est, dans les grandes lignes, ce qu’il faut retenir du dernier discours de Joe Biden, cousin de Jeanne Calment avec laquelle il partage un certain nombre de points communs, y compris celui d’être mort, sauf que lui, il parle pendant son sommeil éternel avec la même qualité d’élocution que sa cousine.

Lorsque l’on a conservé un peu de lucidité et que l’on s’intéresse à la marche du monde, on est en droit de s’interroger sur l’image renvoyée par celui qui est censé incarner la puissance américaine.

Certaines images prises à la Maison Blanche pendant les fêtes d’Halloween parlent d’elles-mêmes : on y voit en effet le couple présidentiel grimé en sorcière pour madame et en… Joe Biden pour monsieur. Les kids qui avaient eu le malheur d’être invités ont eu la frayeur de leur vie, un petit garçon refusant carrément de saisir la main tremblotante d’un président s’avançant vers lui avec la démarche de C-3PO (célèbre robot de Star Wars, pour les littéraires…). Si le but était de faire peur, c’est réussi!

Pour autant, il n’est pas question, ici, de s’en prendre à l’âge de ce bon vieux Joe, le Torchis ayant interdit à ses plumes de s’en prendre aux vieux, des fois qu’ils voudraient prendre un abonnement. Comme disait de Gaulle : « le problème n’est pas l’âge, mais l’intendance ». Il se trouve que l’intendance a un peu de mal à suivre chez ce président qui, à la fin d’un discours à l’O.N.U., se demande où il est.

Après décryptage de ses dernières déclarations, on a cru comprendre que Zombie Joe envisageait de se présenter à nouveau à la présidence du pays le plus puissant du monde. Il doit avoir oublié qu’il en prendrait pour quatre ans supplémentaires et autant de fêtes d’Halloween. Depuis son élection, chaque jour est pour lui un émerveillement puisqu’il ne se souvient pas de ce qu’il a fait la veille ; alors pourquoi ne pas se faire réélire?

Pourtant, dans le contexte actuel, il y a tout lieu de s’inquiéter de l’évolution des capacités du bonhomme, vu qu’il est théoriquement autorisé à appuyer sur le fameux bouton rouge. On a beau savoir qu’il est entouré, on ne peut s’empêcher de se dire qu’il suffirait d’un moment d’égarement pour qu’il fasse tout sauter ou qu’il se perde dans les couloirs si, justement, il fallait appuyer.

Il serait opportun et pour tout dire salutaire qu’une infirmière ait la sagesse de suggérer à l’actuel président des Ehpads-Unis qu’il est peut-être temps de songer à garder ses pantoufles, à prendre une bonne tisane et un suppo et à laisser la place aux jeunes de moins de 70 ans.

En parlant assez fort, elle y arrivera peut-être.

OT

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