L’ Assemblée Générale de l’ONU vient de se terminer à New York. Chaque chef d’Etat y est allé de sa petite déclaration, puis, l’égo de chacun satisfait, les délégations se sont baladées entre hôtels et restaurants histoire de donner à l’ ONU l’impression qu’elle existe…
Mais sur la question actuelle de la guerre entre la Russie et l’Ukraine ( ou plutôt entre la Russie et l’ OTAN), l’ONU est restée très discrète.
Son secrétaire général, Antonio Guterres, n’a exprimé aucune volonté de régler le conflit. Il a certes effectué un voyage à Kiev, puis à Moscou. Mais il n’y a eu aucune tentative de sa part pour organiser des pourparlers de paix.
Certes, A.Guterres n’a pas le pouvoir de résoudre seul un tel conflit. Mais il possède en tant que secrétaire général de l’ ONU, l’autorité morale qui lui permettrait de s’installer à Genève, ou à Istanboul et d’ auditionner les belligérants, voire même de diligenter des enquêtes sur place, afin de mieux appréhender des esquisses de solutions et amener les différentes parties à une table de négociation.
Mais a-t- il seulement cette ambition? Diplomate de carrière, il craint de se mettre en porte à faux et de déplaire à l’un des cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ ONU. (Etats-Unis, Grande Bretagne, France, Russie et Chine) .
Comme nous tous, L’ ONU se contente d’être le spectateur silencieux des opérations.
Au fait, à quoi sert ce « machin qu’on appelle ONU » ?*
Copernic*(mots prononcés par le général de Gaulle, le 10 septembre 1960).
