Cette fois c’est une petite fille, une enfant de 12 ans qui a été retrouvée recroquevillée, égorgée, asphyxiée, laissée là, seule, au milieu de nulle part, en position de fœtus, dans une vulgaire caisse en plastique.
Nous hurlons tous notre douleur face à ce énième crime abject. Nous compatissons à la douleur des parents, parce que nous sommes aussi des parents, que mille fois, nous avons tremblé lorsque nos enfants ont pris le chemin de l’école, que mille fois nous avons chassé cette sombre pensée.
Encore une fois, une fois de plus, une autre fois, nous allons crier Haro pour attirer l’attention sur les sociopathes, les psychopathes, et sur tous les salopathes.
Haro ! Haro ! Haro sur une justice totalement défaillante, une justice qui a montré ses limites, une justice apathique absente qui a enterré nombre de victimes dans le poison de l’oubli et des faits divers.
Haro ! Sur une gauche qui enseigne la haine de soi, qui a failli à ses devoirs, qui a perdu tous ses combats, qui se raccroche à n’importe quel slogan de déconstruction, pourvu qu’il murmure à l’oreille des électeurs.
Haro ! Sur une droite qui a démissionné et dont le seul but est de récupérer des voix chez la Nupes. Haro ! Sur un parterre d’élus incompétents et dangereux, les faiseurs de chaos de la France Insoumise.
Haro ! Haro ! Sur un gouvernement de « Goliath », laxistes qui ne remplit plus le rôle qui devrait être le sien, qui a jeté l’éponge.
Haro ! Sur la société complaisante, décadente, violente, qui nous blesse quotidiennement tant la barbarie est présente dans notre pays.
Nous reviendrons à la question de la peine de mort, pour discuter, encore, comme savent le faire les français, les rois du raisonnement à vide, sans force, sans contenu, épuisés par autant de combats sans résultats.
Qu’est ce qu’il y a encore à dire ? Pour ou contre ? Mauvais débat, inutile, on l’a vu à travers les crimes perpétrés depuis des décennies, il n’y a plus rien à démontrer ni à prouver ni à discuter.
Si un jour il m’a semblé qu’il était normal de suivre les abolitionnistes de la peine de mort pour respecter en premier lieu le droit à la vie. « Tu ne tueras point », si j’ai cru que tuer est une violation des droits fondamentaux de l’être humain, si j’ai pensé que chaque homme avait droit au pardon et a une deuxième chance, selon les ordres de ma culture, alors je me serais trompée ?
Et si je me suis trompée, je dis alors clairement et sans état d’âme, que OUI. Il faut rétablir la peine de mort, parce qu’il faut hurler avec les loups pour mieux les combattre. Parce que décapiter un professeur, défenestrer une vieille dame, violer, tuer, une douce Lola est impardonnable, parce que chaque enfant de cette terre est aussi le nôtre.
Séraphine
